Nous savons que la France reste pour l’instant la championne de l’Europe en matière de natalité. Mais il est probable que la crise économique affecte la natalité à l’avenir, mais à court terme, selon l’INSEE. Il y aurait un décalage de un à deux ans par rapport à l’évolution économique, du fait du délai de conception – trois mois en moyenne – et du temps de grossesse.
« La forte hausse du chômage, la baisse des revenus, l’incertitude croissance sur l’avenir modifieront vraisemblablement les comportements reproductifs des ménages, d’autant que les jeunes sont les premiers touchés », indique l’INSEE.
Cependant, deux facteurs pourraient inverser la tendance. Il s’agit du « coût d’opportunité » des enfants – le revenu auquel un parent doit renoncer pour s’occuper de l’enfant – diminue avec la crise, et du fait qu’avoir des enfants peut être une stratégie pour réduire l’incertitude en valorisant la sphère privée.