Sondage de la semaine : avez-vous demandé la péridurale pour votre accouchement ?

La péridurale  Ca y est, le jour « J » arrive, les contractions ont débuté il y a déjà plusieurs heures, elles sont de plus en plus rapprochées et de plus en plus douloureuses. Alors que faites-vous ? Vous demandez la péridurale ou vous avez décidé d’accoucher sans ?
Utilisée dans plus de 60 % des naissances, la péridurale permet de supprimer ou d’atténuer les douleurs de l’accouchement. Pourtant elle est encore source d’incompréhensions et surtout source d’appréhensions. Malgré les avantages que représente cette pratique, la péridurale suscite beaucoup d’avis négatifs : peur de la paralysie, de ne plus rien sentir pendant l’expulsion, peur d’un accouchement plus long, d’un échec de poussée et donc d’une césarienne. Je vous parlerai de la péridurale lors de prochaines notes. Pour l’instant une question m’importe : Avez-vous ou allez-vous demander la péridurale lors de votre accouchement ? Répondez au sondage de la semaine :

Le taux national d’utilisation de la péridurale était de 4 % en 1981 ! En 1989, environ 21 %. Fin 1993, près de 40 %. Aujourd’hui, dans certaines maternités, le chiffre pourrait atteindre 80 %. Les femmes ne supporteraient-elles plus la douleur ? Comment faisaient les femmes des précédentes générations ?
Je me suis toujours posée cette question. Comment toutes ces femmes ont-elles fait pour accoucher sans péridurale… Elles étaient plus courageuses que nous ? Pourtant accoucher sans, c’est possible puisque certaine femme le font !
Alors avez-vous ou allez-vous demander la péridurale lors de votre accouchement ? Répondez au sondage.

(4 commentaires)

  1. Moi, si j’avais accouché par VB, ça aurait été non, je ne suis pas douillette (j’ai fait 10 heures de travail prématuré sans analgésie et quand j’ai eu ma césa, je marchais 9 heures après, j’ai plutôt bien supporté les douleurs post-op par rapport à la moyenne), donc je pense que j’aurais pû m’en passer.
    De plus, mon dos est tordu, déjà que pour la rachi, c’était limite car j’avais une scoliose pile à l’endroit où il fallait piquer, alors pour la péri, il y avait risque que ça tombe à côté, que ça se diffuse mal ou que je fasse une brèche, avec toutes les conséquences que cela suppose (à savoir tous les inconvénients de l’accouchement surmédicalisé sans la suppression de la douleur), rien de bien réjouissant !!!
    Concernant le support de la douleur, ma grand-mère a souffert le martyr en 1953 car elle a été déclenché au synto (et oui, ça se faisait déjà la gentille perfusion) et coupée à vif, un truc inhumain qui l’a dégoûtée de la grossesse et de la naissance.
    Ma mère a fait 36 heures de travail par les reins sans péri, mais sans perf, elle supportait, si les contractions n’avaient pas fini par décoller le placenta au lieu de dilater le col, elle y aurait réussi, elle dit que les 30 premières heures, ça se supportait, mais après, les contractions ressemblaient plus à des convulsions…
    Je pense sincèrement que si on laisse la maman libre de bouger, de faire ce qu’elle veut au lieu de l’attacher au lit comme un condamné à mort en l’affamant et en l’assoiffant pour une extrêmement hypothétique AG (qui peut se faire avec peu de risques si estomac rempli si on est intubée avec ballonet comme on le fait pour les accidentés de la route et autres urgences absolues), il y aurait beaucoup moins de demande de péri, et par la suite, moins de forceps, d’épisio et de césas pour stagnations, mais les médecins adorent tout contrôler et le syntocon a le pouvoir de vider plus vide les salles de travail et de contrôler le rythme de l’accouchement.
    Combien de mamans qui ne veulent pas de la péri se font injecter à leur insu cette substance qui en amplifiant artificellement les contractions amplifie la douleur ???

  2. Personnellement j’ai pu boire et manger durant mon accouchement et ce que je voulais. Ma sage femme n’arrêtait pas de dire que c’était le jour ou tout m’était permis ! Et une heure après l’accouchement je me levais du tatami pour aller faire pipi.

  3. Non, je ne l’ai pas demandée, bien que j’aie été déclenchée. On a failli me l’imposer parce que mon col n’était soi-disant pas assez détendu, mais comme on augmenté la dose d’ocyto le travail s’est tellement accéléré qu’il n’y avait plus besoin. A la fin j’étais sur le point de changer d’avis mais les contractions étaient tellement fortes et rapprochées que je crois que je n’aurais pas pu m’asseoir calmement pour qu’on me pique. Ce qui m’a aidée à le vivre sans péri, c’est l’haptonomie (et aussi de donner un sens à cette douleur: c’était ma petite fille qui venait au monde, la vie qui allait sortir!).

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