La plupart des adolescentes qui donnent naissance ou de pères adolescents, sont issus de ménages où il y a présence des deux parents et vivent au-dessus du seuil de pauvreté, selon une nouvelle étude menée par l’organisation Child Trends pour la campagne nationale de prévention touchant les adolescentes, explique le journal USA Today. Bien que ces adolescents sont de façon disproportionnée plus susceptibles de provenir de familles mono parentales que leurs pairs, plus de la moitié proviennent de familles bi-parentales. 39% vivent avec leurs deux parents biologiques, et 19% vivent avec un parent biologique et un beau-parent. Le sondage a également révélé que 28% des adolescents vivent dans des familles ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Les données pour l’étude ont été compilées à partir de l’Étude longitudinale nationale sur la santé des adolescents, une enquête nationale représentative des étudiants 13 à 18 ans.
L’enquête permet de dissiper certains mythes concernant la grossesse chez les adolescentes, d’après la campagne nationale. Les deux tiers des adultes estiment que la plupart des adolescentes qui accouchent sont issues de familles en dessous du seuil de pauvreté, et 70% des adultes estiment que la plupart de ces jeunes viennent de familles monoparentales, a déclaré l’organisation. L’enquête « signifie également que nul n’est à l’abri de la réalité d’une grossesse durant l’adolescence», toujours selon l’organisme. Elle ajoute, « les bons gosses de bonne famille dans des quartiers biens peuvent être enceintes et avoir des enfants comme n’importe quelles adolescentes. Cela signifie également que les efforts et les interventions pour prévenir la grossesse chez les adolescentes ne peuvent pas être interrompus ».