Lancement d’une étude sur l’impact de l’obésité de la mère sur son enfant

L’institut national de la santé a attribué au professeur de l’Université de Clemson, Maria Mayorga, et à celui de l’Université médicale de Caroline du Sud, Hunt Kelly, une subvention de 735000 dollars pour étudier les effets de l’obésité et du diabète de la mère sur la santé infantile dans certains groupes ethniques.

Le professeur Mayorga, un ingénieur industriel, et le professeur Hunt, un épidémiologiste, feront équipe pendant trois ans pour créer un nouveau modèle informatique de simulation qui permettra de prédire l’impact de l’obésité et du diabète pendant la grossesse sur les afro-américains, les populations non-hispaniques blanches et hispaniques.

La recherche consiste à déterminer si les facteurs comme l’obésité ou le diabète de la mère ont une incidence sur le développement du nourrisson de développer et si cela peut avoir des conséquences plus tard dans la vie. Si tel est le cas, le professeur Mayorga a déclaré que l’obésité et le diabète non seulement continueront de toucher toutes les populations, mais les groupes ethniques qui sont déjà à risque continueront d’être affectés de façon disproportionnée.

« Les membres féminins des deux principaux groupes minoritaires aux États-Unis, les Afro-américains et hispaniques, sont plus susceptibles d’être obèses et de souffrir de diabète pendant la grossesse que les femmes blanches non-hispaniques », a déclaré le professeur Mayorga. « Leur graisse corporelle est répartie de façon différente, leur diabète est plus dur et elles ont un risque plus élevé de problèmes cardio-vasculaires que les Blanches non hispaniques. Ces questions de différences raciales, ethniques dans le milieu intra-utérin ont été explorées par un petit nombre de chercheurs et, si elles restent telle quelle, continueront à se perpétuer.  »

Une étude à suivre de près. Rendez vous dans 3 ans pour les résultats