Donner naissance à la maison avec une sage-femme peut être aussi sûr qu’un accouchement à l’hôpital pour le bébé et la maman, selon une étude canadienne publiée lundi.
Les sages-femmes fournissant régulièrement des soins aux femmes pendant la grossesse, l’accouchement et par la suite, que cela se passe dans les hôpitaux, centres de naissance ou au domicile des femmes en question.
Le taux de décès était d’environ 2 pour 1000 concernant les naissances à domicile planifiés impliquant des sages-femmes. Les chercheurs ont pu remarquer que ce taux était identique lorsqu’il s’agit d’accouchement à l’hôpital avec l’aide de sages-femmes ou de médecins.
«Les femmes ayant planifié la naissance de leur bébé à la maison ont également des risques réduits concernant les interventions obstétricales telle que l’hémorragie post-partum », explique le docteur Patricia Janssen de l’Université British Columbia. Cette étude a d’ailleurs été publiée dans la revue Canadian Medical Association Journal.
La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada ne prend pas de position spécifique vis à vis de la sécurité concernant les accouchements à domicile, et ils appellent par ailleurs à davantage de recherches à ce sujet. La société a déclaré qu’il faudrait laisser à chaque femme le choix de décider où elle désire accoucher.
Les américains, australiens et néo-zélandais obstétriciens et gynécologues s’opposent aux accouchements à domicile tandis qu’au Royaume-Uni, le Royal College of Obstetrics and Gynecology et le Royal College des sages-femmes y sont favorables, tout comme les organisations de sage-femme au Canada, d’Australie et de Nouvelle-Zélande.
Un vrai casse-tête…
Dans cette étude plus particulièrement, des chercheurs ont étudié 2889 accouchements à domicile en présence de sages-femmes agréées et 4752 naissances à l’hôpital planifiés et supervisés par le même groupe de sages-femmes, ainsi que 5331 naissances à l’hôpital en présence d’un médecin.
Le taux de décès pour 1000 naissances dans le premier mois de vie était de 0,35 pour les naissances à domicile planifiés, 0,57 pour les naissances à l’hôpital avec une sage-femme, et de 0,64 avec un médecin, selon les chercheurs.
Les femmes ayant planifié la naissance à la maison étaient beaucoup moins susceptibles que celles qui ont donné naissance à l’hôpital de subir des interventions obstétricales :
* 0.32 fois moins susceptibles de devoir subir la pose d’un monitoring constant.
* 0,41 fois moins susceptibles d’avoir recours à une aide instrumentale.
* 0,41 fois moins susceptibles de souffrir de déchirure périnéale du troisième ou quatrième degré.
* 0,62 fois moins susceptibles d’avoir une hémorragie post-partum.
Les femmes qui ont prévu de donner naissance à la maison ont moins d’interventions médicales et ce même parmi celles qui se retrouvent à l’hôpital pour complication. Le docteur Janssen ne sait pas pourquoi, mais elle pense que c’est peut être parce que les femmes qui choisissent d’accoucher à domicile sont déterminées à ne pas avoir de procédures.
* Les nouveau-nés qui sont nés à la maison ont également été 0,23 fois moins susceptibles de nécessiter une réanimation ou un apport en oxygène durant les 24 heures suivant la naissance par rapport à ceux qui étaient nés à l’hôpital avec une sage-femme.
* Les bébés nés à la maison ont également 0,45 fois moins de probabilité d’avoir avalé le méconium.
* Par contre les bébés nés à la maison ont 1,39 fois plus de chances d’être hospitalisés après la naissance, mais le professeur Janssen croit que ces hospitalisations sont liées à la jaunisse du nourrisson qui est très courante.
Le but de cette étude n’étant pas de voir qui de l’accouchement à domicile ou de l’accouchement à l’hôpital est le mieux mais de montrer qu’un accouchement à domicile n’est pas forcement plus dangereux pour le bébé et la mère.
il faudrait davantage d’études comme celle là !
la France bougerait ptet dans un autre sens concernant la naissance …
Je pense qu’une telle étude est biaisée, dans la mesure où ce sont généralement (en tout cas en Europe) les grossesses sans risques qui « débouchent » sur des accouchements à domicile. N’oublions pas que toutes les grossesses à risques, de plus en plus nombreuses, sont le lot de l’hôpital.
Attention de ne pas tirer de conclusions trop hâtives et de penser à d’éventuels biais de sélection! Si les femmes ont l’autoriqation médicale d’accoucher à la maison, c’est qu’elles n’ont peut-être aucune pathologie associée (diabète gestationnel, HTA gravidique, utérus cicatriciel,obésité, macrosomie foetale…..). Les trois groupes de femmes étaient-ils superposables sur le plan démographique? (âge, parité, antécédents….)
L’étude a inclus 2889 accouchements à domicile planifiés et supervisés par des sages-femmes de 2000 à 2005. Les résultats de ces naissances ont été comparés à 4752 naissances à l’hôpital planifiées par le même groupe de sages-femmes et un troisième groupe de 5.331 médecins ont assisté prévues naissances à l’hôpital. Et tous les accouchements, qu’ils sont a la maison ou a l’hôpital ont été considéré comme étant a »faible risque ».
Je pense qu’il faut arrêter de penser que l’hôpital ou la maternité soit le meilleur endroit pour accoucher (en cas de problème ok mais si ce n’est pas le cas…).
J’ai accouche par terre sur des tatamis et j’ai même eu une hémorragie, mais pour rien au monde je n’aurais préfère être a un autre endroit que celui ou je me trouvais. Mon bébé a pu avoir des sa naissance la chaleur humaine que peu procurer une maison pleine de vie. Quoi de mieux ? Un lieu stérile et blanc qui sent l’éther ?
Le meilleur lieu pour accoucher et celui que la mère choisi car elle s’y sentira bien et cela facilitera la naissance. Il faudrait juste arrêter les « holala ! mais tu te rends compte ?! » des que l’on parle d’accouchement a domicile.
L’argument imédiat est toujours l’étude est biaisé quelques part. elle donne une réalité statistique totalement fiable selon les proffessionel des stat.
Les AAD ne sont pas tout des grossesse sans risque. il y a des AVAC. En belgique AVAC, Jumaux sont possible à domicile et des SF le font.
Aujourd’hui quand on te demande « tu accouches ou? » c’est « tu accouches dans quel hosto ». Plus personne ne reflechis.
Legalement, médicalement ont a plein de possibilité, mais… socialement plus personne ne reflechissait.
aujourd’hui, ca change.
des femmes refont des choix.
le probleme c’est qu’on ne parle jamais ou quasi pas des risques aussi en hopital. il y en a. On ne vous dit pas les donnés publié dans le lancet, le pédiatrics sur les conséquence des echo, des forceps, des ventouse, du synto.
allez je vous donne un exemple. ma généraliste ne savait pas, mais pas du tout que le plus haut taux d’ocyto dans l’accouchement est entre l’expulsion du bébé, et du placenta. Elle pensait que le synto c’était bien. je lui explique les problemes que ca pose: ne permet pas le lacher d’ocyto etc. elle l’ignorait. Elle ignorais la part de cet hormone dans l’attachement
bien sur elle sait qu’adré et ocyto sont l’opposé, et ne peuvent cohexisté. elle avait jamais fait le liens….
bref, tout ca pour dire… que c’est donné ne sont pas incompatible avec un milieu hospitalier (mais ca veut dire reflechir a sa pratique).
parfois il faut etre en unité hospitaliére: transverse, vrai placenta prévia… etc).
Le probleme c’est qu’on oublie le libre choix médical. Tant d’aller a l’hosto ou pas ;-).