Le monitoring est un appareil pourvu de deux capteurs qui, posés sur le ventre de la future maman, permet de mesurer les contractions de celle-ci et les battements de coeur de bébé. Les courbes indiquées par les capteurs apparaissent sur des bandes graphiques.
Habituellement, le monitoring est toujours utilisé lors de la surveillance pendant l’accouchement. Il permet de déceler rapidement une souffrance foetale. Son principal inconvénient est qu’il oblige la future maman de rester clouée au lit.
Mais les femmes enceintes peuvent faire connaissance avec cet appareil plus tôt durant la grossesse. C’est le cas lorsqu’il s’agit d’une grossesse pathologique ou d’un risque d’accouchement prématuré. Le monitoring peut être effectué à domicile, par une sage-femme, si la future maman doit rester au repos à la maison.
Pour ma part, j’ai connu ce type de surveillance à domicile pour mon premier enfant, en raison d’un soupçon de retard de croissance intra-utérine et donc d’un risque d’accouchement prématuré.
Mais le problème est que, pour bien mesurer le rythme cardiaque de bébé, celui-ci doit être réveillé ; or, dans mon cas, parfois il ne l’était pas et les sages-femmes me donnaient de petits coups sur le ventre pour le réveiller. Une d’entre elles a été assez brutale et je n’ai pas hésité à demander qu’elle ne vienne plus !
Il faut savoir que la HAS estime que le bénéfice du monitoring cardiaque systématique du bébé n’est pas démontré ; il ne doit donc pas être proposé pour une grossesse normale.