C’est la recommandation du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP), qui vient de sortir ; le texte disponible sur son site est daté du 7 septembre.
Les femmes enceintes sont donc une population à vacciner en priorité, à partir du début du 2e trimestre, « l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois (c’est-à-dire parents, fratrie et, le cas échéant, l’adulte en charge de la garde de l’enfant incluant le personnel de la petite enfance en charge de ces nourrissons », ainsi que des nourrissons atteints de pathologies chroniques sévères (dont les bébés prématurés) et les sujets âgés de 2 à 64 ans avec facteur de risque.
Mais que faire, car le problème reste entier car ces « cibles », considérées comme populations à risque, le sont aussi pour les éventuelles réactions secondaires. Trois vaccins seront disponibles, reste à voir s’il y en a un qui sera plus indiqué que les autres…
Il est important de noter que, selon le HCSP, « à ce jour, il n’est pas envisagé de vacciner les enfants de moins de six mois pour lesquels une protection indirecte pourrait être procure par l’immunisation de l’entourage immédiat. » Avis aux papas !!
Franchement, cette recommandation de vacciner avec un vaccin à peine testé des femmes enceintes est aberrante, pareil pour de jeunes enfants.
Quand je pense que j’ai une connaissance à qui les médecins ont dit qu’elle aurait dû avorter pour un vaccin réalisé en début de grossesse (bébé sain au final) et que cette croyance est encore très répandue, je ne comprends pas cette lubie de vacciner des femmes enceintes.
Perso, il est hors de question pour moi de le faire, je préfère encore une bonne grippe à un vaccin aux effets sur le long terme inconnu. J’en connais des mamans qui ont eu la grippe enceintes, elles n’en sont pas mortes et leur bébé non plus, ce n’est pas une partie de plaisir, c’est certain, mais ce n’est pas la peste noire non plus !
D’ailleurs, beaucoup de médecins se montrent déjà réservés sur le sujet, certains refusent carrèment l’idée de vaccination vu le supposé bénéfice/risque…
Quand aux papas, ils n’ont pas non plus à servir de cobaye sous le soi-disant prétexte de protéger les petits.
Des précautions d’hygiène simples limitent la contagion de façon importante, comme pour la grippe ordinaire.
Bref, encore un bussiness très lucratif pour les labos, et pas forcèment dans l’intérêt de la population, comme la vaccinite aigue contre l’hépatite B dans les années 1990…
Ce sera pas évident de prendre cette décision, en tant que personnel de petite enfance, car on est certes professionnelles mais on peut aussi hésiter à se faire vacciner pour sa propre santé…. ça promet un gros débat au boulot quand les vaccins seront dispos….
Certes, pour le moment la grippe A ne semble pas vraiment pire que la grippe saisonnière ; n’empêche, cette dernière peut être dangereuse pour le bébé. Mais ce qui peut faire la différence, c’est la probablité de l’attraper : elle semble beaucoup plus élevée pour la grippe A, mais on n’est que sur des suppositions, personne ne sait exactement ce qui en sera.
je vous dirai quelle sera ma décision, en tant que femme enceinte…
Je suis moi-même enceinte de 15 SA et des poussières et nul doute que le bon finira à la poubelle !
Pour moi le risque d’avoir une complication grippale est inférieur au risque de maladie auto-immmune.
En effet, les détracteurs de ce vaccin lui reprochent une teneur record en métaux, dont le fameux aluminium…
félicitations ! je ne savais pas que vous (aussi)étiez enceinte ! 🙂
Merci, je n’ai eu confirmation écho qu’aujourd’hui, et mon bébé est 15 jours plus « vieux » que prévu (j’ai confondu des saignements de débuts de grossesse avec des règles apparement).
Le petit frère ou la petite soeur verra le jour début mars ou fin février.
Bref, je serais en plein dans la zone rouge de la grippe, et si vraiment la « menace » est là, ben tant pis, je me cloitrerai avec mon grand en attendant que l’orage passe…