Plan National Santé Environnement (PNSE2) qui couvrira la période 2009-2013 prévoit plusieurs actions concernant l’exposition des femmes enceintes et des bébés à des substances qui peuvent nuire à leur santé. Plus précisément, il s’agit de :
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Contribuer au développement et l’adoption de tests au niveau européen permettant de définir lecaractère « perturbateur endocrinien » d’une substance.
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Mener une campagne d’information à destination du grand public, des femmes enceintes ou susceptibles de l’être, mais également des professionnels de santé, dont les pédiatres, gynécoobstétriciens et sages-femmes par l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé). Cette campagne devrait mettre l’accent sur les risques potentiels liés à l’utilisation de certaines substances chimiques, notamment celles identifiées par l’expertise collective de l’INSERM, pendant la grossesse.
Et aussi :
– Améliorer la prise en compte de la sensibilité particulière des enfants, des femmes enceintes ou en âge de procréer dans l’expertise des risques.
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Définir conjointement entre agences de sécurité sanitaire des modalités de prise en compte spécifique des risques chimiques pour les enfants, les femmes enceintes ou en âge de procréer dans les méthodologies d’évaluation des risques chimiques et les porter au niveau européen.
Concernant les crèches et les écoles, voici les actions envisagées :
– Améliorer la qualité des bâtiments et structures recevant des enfants sur des durées significatives
; rendre obligatoire l’utilisation de produits faiblement émissifs dans les bâtiments et lieux recevant des enfants et en formant les professionnels de la construction
– Identifier d’ici 2013 les établissements sensibles construits sur des sites potentiellement pollués, évaluer le risque et, le cas échéant, définir et mettre en oeuvre des plans de gestion
– assurer la surveillance de la qualité de l’air dans 300 écoles d’ici 2012 puis développer une surveillance périodique de ces établissements ;
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Traiter l’acoustique interne (absorption acoustique) des lieux les plus sensibles utilisés par les enfants (salles de repos des crèches et des écoles maternelles, réfectoires), et ramener, autant que faire se peut, le niveau sonore à 35 dB(A) par le biais d’une aide d’un taux de 50 % du montant hors taxes des travaux mis en oeuvre ainsi que du contrôle de réception.
On attend avec impatience les résultats des éudes et des actions d’amélioration !