3 fois moins de pédiatres en France que la moyenne européenne ! Tel est le constat de l’Association française de pédiatrie ambulatoire. La France compte aujourd’hui, un pédiatre pour 5 300 enfants, huit fois moins qu’en Italie par exemple. La pédiatrie est donc (toujours) menacée. L’association a lancé une pétition, qui est disponible en ligne, ici, pour sauver la pédiatrie en France. Elle devrait être remise au gouvernement en janvier prochain.
Le pédiatre est le spécialiste de la santé de l’enfant. Certes. Mais je pense, que beaucoup de parents, comme moi, consultent peut-être aussi leur médecin de famille. Vous ne pensez pas ? Ou pensez-vous que, comme l’indique l’association française de pédiatrie, « l’enfant n’est pas un adulte miniature » ?
Combien de « toutes nouvelles » mamans se sont demandées : dois-je consulter un pédiatre ou un médecin généraliste pour les visites mensuelles de mon bébé ? En tout cas j’en fait partie. Je vais vous donner mon point de vue. Je pense que la première année, si on en trouve un bien, le pédiatre convient parfaitement. Il connait le fonctionnement de l’organisme du bébé. Peut dédramatiser des situations parfois bénignes mais très angoissantes pour nous. Et fait attention à ne pas passer à coté d’une pathologie rare qui concerne les enfants. Après un an, et c’est un choix personnel, j’ai consulté mon médecin généraliste de famille. Il a suivi d’ailleurs mon ainé. Et tout se passe très bien.
Mon fils a été malade. Rien de grave un début de bronchiolite. Je suis allée chez mon généraliste car je peux avoir un RDV beaucoup plus rapidement que chez le pédiatre.
Une semaine après, il était tout autant malade. J’ai donc appelé ma pédiatre, qui m’a dit que mon médecin m’avait donné n’importe quoi. Du coup, quand il est malade, même si je dois attendre le lendemain, je l’emmène chez la pédiatre.
C’est vrai que pour mon premier âgé alors de six mois, mon médecin généraliste est passé à côté d’une grosse gastro. Disons plûtot qu’il m’a mal conseillé. Donc déshydratation et hospitalisation. Mais je mets la faute sur nous deux. je n’ai pas pensé à lui donner des sachets, à l’époque je ne connaissais pas…