Un père d’une trentaine d’année est accusé d’avoir secoué son bebe. Ce dernier a dû être opéré à l’hôpital de Lille, mais d’après les médecins ses jours ne sont plus en danger.
Ce papa Arrageois a donné une interview au journal « la voix du nord » afin de clamer son innocence et sa tristesse. Voici ce qu’il a pu leur dire : « Notre cauchemar a commencé le 20 avril, débute-t-il. On a reçu un appel pour nous dire que notre fils était transporté à l’hôpital d’Arras. J’étais sous la douche. J’ai foncé ».
Son fils présente les symptômes du bébé secoué. « Au départ, on m’a parlé de déshydratation, se souvient-il.
En fait, mon fils avait un hématome subdural, des lésions rétiniennes, et il a été transporté à Lille pour être opéré dans la soirée. Cela a duré deux heures. Après, on s’est relayé avec ma compagne. On a pleuré toutes les larmes de notre corps, on a eu peur de le perdre, je ne remercierai jamais assez le service de neurochirurgie de Lille d’avoir sauvé notre bébé. » Mais c’est là que les ennuis surgissent… La neurochirurgienne, accompagnée d’une assistante sociale, viennent alors discuter avec le père. « On m’a parlé de bébé secoué » , explique-t-il. « Je n’y connaissais pas grand-chose, sauf par des reportages. Je ne pensais jamais que ça nous arriverait, mais surtout, j’ai beau y repenser jour et nuit, je ne parviens pas à comprendre. Je n’ai pas secoué mon bébé. Je ne peux qu’émettre des hypothèses. Il y a eu visiblement un choc, mais à part une glissade évoquée par ma compagne, qui est une très bonne mère, je ne vois pas. C’est le bébé d’un amour désiré. Depuis 2001, j’ai le BAFA, je travaille avec les enfants, en tant qu’auxiliaire de vie scolaire, aux côtés des handicapés. J’ai encadré des colonies, des classes vertes, de neige. Jamais je ne ferais de mal à un enfant. Et mon fils, c’est ma chair, mon sang. Qu’on puisse m’accuser de cela est une torture. Ses rires me manquent tellement… »
« En garde à vue, on m’a dit d’avouer. La substitut du procureur m’a dit que je risquais sept ans et me reprochait de répondre « je sais pas ». Mais je ne vais pas inventer des histoires si je ne sais pas ce qui s’est passé ? »
Il finira son récit en expliquant qu’il ne dort plus et qu’il a perdu 10 kg et qu’il fait confiance à la justice et doit rester patient.
Je trouve ce papa très courageux, et je trouve ça triste que sa compagne n’ait pas eu assez confiance en lui pour le croire et soit partie.
Ce qui m’intrigue, c’est pourquoi on accuse le père dans cette affaire ? Pourquoi pas la mère ? ou encore emieux la personne qui gardait l’enfant lorsqu’il a dû être envoyé aux urgences ?
Je me pose également la question mais d’après le père c’est a cause de son look : percing, crane rase… Un peu facile comme raisonnement.
Mais je vais suivre les suites de cette histoire de plus prêt et je vous tiendrai au courant.