Nounou sort de prison

En 2007, au Canada, une nounou avait été condamnée à 30 mois de prison pour avoir secoué une petite fille se trouvant sous sa responsabilité.

La femme de 36 ans, qui est la fille de la maire de Boucherville, au Canada, a été accusée de voies de fait graves sur cette fillette et a été déclarée coupable au terme de son procès, en 2007. Au cours du même procès elle a également été reconnue coupable de voies de fait sur une autre enfant qu’elle gardait et a écopé d’une augmentation de peine.

Elle vient d’être relâchée en liberté surveillée et ce qui est hallucinant tout de même, est qu’elle peut sans aucun problème se remettre à garder des enfants. En effet, les deux seules conditions concernant sa remise en liberté sont : un suivi psychologique et l’interdiction de contacter les victimes.

Elle fait également face à une poursuite civile de 1 350 000 $ que lui ont intentée les parents de l’enfant le 23 mai 2008.

« La fillette de 14 mois avait été inscrite à la garderie de Marie-Chantal Gadbois, à Boucherville, le 9 mai 2005.

Dès ses premiers jours à la garderie située dans la résidence de Mme Gadbois, l’enfant s’était mise à vomir. Croyant qu’elle avait un virus, les parents l’ont d’abord gardée à la maison.

Alors qu’elle était de retour à la garderie, le 30 mai, une ambulance a été appelée. A l’examen, les médecins découvraient que la bambine avait une fracture du crâne de 10 centimètres, des fractures à huit vertèbres, ainsi qu’à la hanche et au coccyx. Selon les experts, l’enfant était victime du syndrome du bébé secoué et avait été assise de force et avec rudesse.

Selon le parents, l’enfant, qui a maintenant cinq ans, garde des séquelles. Elle afficherait un retard de développement et aurait des difficultés d’équilibre et de motricité fine. »

Je ne connais pas vraiment le système d‘agrémentation au Canada, mais je me demande comment ce genre de personne est autorisée à continuer à garder des enfants malgré le fait qu’elle ait été reconnue coupable pour maltraitance…