Carapattes, ou car à pattes, ou encore pédibus : il s’agit d’une initiative développée dans plusieurs villes consistant à amener les enfants à l’école – et les recupérer- à pieds.
Pour ma part, j’ai testé ce matin pour la première fois la mise en service de la ligne qui va à l’école maternelle de ma fille. Une dizaine de parents avaient joué le jeu et les enfants étaient tout contents de faire un petit bout de chemin ensemble.
Comme un vrai bus, Carapattes à des arrêts (signalés par des paneaux, avec les jours et les horaires) et, bien évidemment, un plan du réseau. Les parents accompagnateurs portent des gilets fluo, qui se voient de loin et sont très utiles pour la sécurité de la petite « chenille ».
Comme il s’agit d’un test, les premiers jours, les parents accompagnent les enfants. Par la suite, il sera possible qu’un ou deux parents soient les chauffeurs du pedibus : les autres parents n’auront qu’à déposer les enfants à l’arrêt prévu.
En même temps que la maternelle, l’école primaire expérimentait aussi ce réseau -avec plus de parents participants. Tous les enfants et les parents ont été applaudis à l’arrivée, sur un aire de musique spécialement conçu pour Carapattes et des confettis ont été lancés… (bon, ce n’était quand même pas l’ascension de l’Everest ! 🙂
J’ai vu passer un de ces pédibus dans ma ville. Les enfants aussi portaient un gilet ou une bande fluo (en fait, je me demande si les adultes, eux, en portaient…), et ils se tenaient à une corde tendue entre 2 parents accompagnateurs (un en tête de file, l’autre en queue).
Mais quelle est exactement la responsabilité des accompagnateurs ? Je ne serais pas rassurée de confier mes enfants à ce père de famille qui a failli se faire écraser sous mes yeux alors qu’il traversait en courant devant le bus, tenant une fillette dans chaque main !
Bonne question ! je vais me renseigner mais je pense qu’il faut signer une décharge, comme lorsqu’on laisse un autre parent recupérer notre enfant.
Pour ma part, j’ai confiance dans plusieurs parents, que j’ai fini par connaître grâce aux affinités des enfants et des anniversaires chez les uns et chez les autres. Il y a aussi les réunions pour organiser Carapatte, où l’on peut discuter avec les parents.
A mon avis, si vous ne trouvez aucun parent digne de confiance, il faudrait changer d’école
🙂
Je dois dire aussi que, si j’amène ma fille à l’arrêt de Carapatte, il situé sur le même trottoir que l’école, le risque sera donc minime.