Une étude faite par les chercheurs de l’Université de Rochester, a constaté que les bébés nés de femmes, qui sont anxieuses ou déprimées pendant la grossesse, ont des difficultés à dormir la nuit.
Publié dans le journal Early Human Development, l’étude a pris en compte plus de 14.000 femmes en Grande-Bretagne.
Il a été constaté que les bébés nés de mères anxieuses ou déprimées durant leur grossesse ont été environ 40 pour cent plus susceptibles de refuser d’aller se coucher ou de se réveiller tôt.
« Depuis longtemps, nous savons que le sommeil pour l’enfant est une activité indispensable à sa bonne croissance, mais l’origine de problèmes liés à celui-ci, il est resté flou. Maintenant, nous avons des preuves que les problèmes rencontrés par les parents concernant le sommeil de leur enfant peuvent commencer dès le début de sa vie, peut-être même avant sa naissance. Il s’agit d’un autre mystère touchant à l’environnement prénatal, cet environnement qui façonne la santé de l’enfant ainsi que son développement pour les années à venir », a déclaré Dr. Thomas O’Connor, chef du projet.
Des troubles du comportement chez l’enfant, comme la dépression, l’hyperactivité et l’anxiété, peuvent être liés à une grossesse perturbée.
L’enquête s’est basée sur des femmes enceintes vivant dans Avon, en Angleterre, qui devaient donner naissance dans les 21 mois suivant le test (je sais une grossesse c’est 9 mois mais peut être que l’état de la mère avant la grossesse a également été pris en compte), et ce sur 14 000 femmes. Elles ont tout d’abord répondu à un questionnaire concernant leur taux de déprime ou d’anxiété, et ce à plusieurs reprises du début à la fin de leur grossesse.
Plus tard, les femmes ont été invitées à faire un rapport concernant les habitudes de sommeil de leurs enfants à 6, 18 et 30 mois, en précisant combien de temps l’enfant dormait, combien de fois l’enfant se réveillait, et si il ou elle était exposé à l’une des sept formes de troubles du sommeil, comme le fait d’avoir des cauchemars, refuser d’aller au lit ou avoir de la difficulté à s’endormir.
De façon inattendue, les bébés nés de mères anxieuses ou déprimées pendant la grossesse dorment tout aussi longtemps que leurs homologues issus de grossesse sans stress, c’est a dire, environ 12 heures.
Toutefois, ce sommeil est moins doux, les enfants nés de mères qui ont été déprimés ou anxieuses au cours de leur grossesse connaissent plus de problèmes de sommeil. Par exemple, les mères ayant été détectées comme soucieuses à partir de la 18 semaines de grossesse, comparativement à leurs homologues non-anxieuses, ont eues des enfants étant environ 40 pour cent plus susceptibles d’avoir des troubles du sommeil durant leur 18eme mois.
Ces troubles de l’humeur prénatal peuvent donc être un autre facteur servant à prédire les problèmes de sommeil de l’enfant, à bien sûr rajouter à d’autres facteurs comme la dépression postnatale, le tabagisme de la mère …
Reste à voir si le stress durant la grossesse ne peut pas avoir de plus grosses conséquences à long terme.
En attendant, juste un petit conseil : restez zen mesdames !
Facile à dire d’être zen ^^° Moi j’ai été hyper stressée, je n’ai soufflé que quand j’ai mon fils au bloc.
Malgré tout, petit bonhomme est un bon dormeur très facile à vivre, il n’a que 20 mois, mais c’est plutôt bien parti !
Ici aussi, je veux bien prouver le contraire : grossesse mal vécue et bon dormeur…
De toute façon, si on veut culpabiliser les mères, on leur met tout sur le dos : des troubles du sommeil aux coliques en passant par l’adolescence difficile ou l’homosexualité…
Et pis le sommeil, ça change à tout age, on prend en compte quelle donnée pour s’autoflageller correctement : le sommeil entre 0 et 6 mois, celui entre 6 et 18, les cauchemards de 2-3 ans ou les grasse mat’ à l’adolescence ?
Ouf, merci les filles, je suis enceinte et hyper déprimée stressée et même anxieuse et j’en peux plus d’entendre les mêmes histoires!Déjà qu il est difficile de gérer ce mal être, culpabiliser en plus ne m’aide pas!