L’utilité de la première échographie de grossesse

écho Tout d’abord, la première écographie permet de dater avec précision la date de la conception, et donc de l’accouchement. Selon mon gynécologue-obstétricien (j’ai la chance d’avoir construit une relation de confiance avec lui, après avoir arrêté mes consultations auprès d’un autre gyné-obs, dont je n’étais pas contente, suite à mon premier accouchement), la fiabilité de cette date est de +-1-2 jours. En règle générale, un foetus de 10 semaines de grossesse mesure 7,5 cm de la tête aux talons. C’est cette mesure qui permet de calculer la date de conception.

La date des règles n’a qu’une valeur informative et ne permet pas de bien calculer cette date, comme le rappelait Virginie dans sa note.

« La généralisation de l’échographie du premier trimestre a permis de diminuer le nombre des termesimprécis et ainsi les faux « termesdépassés ». En France, 11 % des naissances avaient lieu à 42 SA ou plus en 1981. Ce chiffre s’est rapidement abaissé à 1,5 % en 1995 puis 1,1 % en 1998. De même, le pourcentage de patientes accouchant à 41 semaines d’aménorrhée et au-delà a diminué : 30,2 % en 1981, 16,4 % en 1995 et 16,2 % en 1998. Parallèlement, on a pu noter une augmentation du taux de déclenchementà 41 et 42 SA de 1995 à 2003  » (Source : L Tarrab et S. Marpeau, « Contre le déclenchement systématique « à » 41 semaines d’aménorrhée et zéro jour », Gynécologie obstétrique & fertilité, oct 2008.

Même information du côté de la HAS :

Par ailleurs, cette écographie permet bien sûr de voir s’il s’agit d’un ou plusieurs bébés, de contrôler le bon développement du foetus, de dépister des maladies chromosomiques (la mesure de la clarté nucale pour la trisomie 21 par exemple) ou des malformations (bec de lièvre, malformations du coeur..) ainsi que de localiser le placenta. Souvent, elle permet aussi de connaître le sexe du bébé.

 

Et puis, elle reste un beau souvenir, car elle est la seule écographie où l’on aperçoit son bébé en entier, minuscule, mais déjà bien formé…

Cette échographie obstétricale doit avoir lieu entre 11 et 13 SA (semaines à partir de la date des dernières règles) + 6 jours. Elle est réalisée par voie vaginale ou par voie abdominale.

(9 commentaires)

  1. Non, elle n’est systématiquement réalisée par voie vaginale. Pour ma première grossesse, elle a été réalisée en transabdominal, et pour la seconde elle a commencé en transabdominal et on m’a demandé de vider ma vessie pour passer par voie vaginale uniquement parce la position du foetus ne permettait pas de bien voir ou mesurer quelque chose.

  2. Je confirme, la voie vaginale n’est pas systématique, et heureusement !
    Perso, je préfère 3 jours d’erreur de mesure qu’un examen intrusif que personnellement, je perçois comme un viol et je ne suis pas la seule => http://boob.over-blog.fr/article-27420683-6.html
    Suis-je trop « pudique » ? Mais j’avoue que je bloque sur ce genre d’intrusion dans mon corps, surtout que je ne la sens pas médicalement justifiée, et je crois que toutes les mamans devraient être libres de dire non à un examen qui les angoisse, je l’ai personnellement fait, au grand effarement de la radiologue qui devait voir sa première brebis « galeuse »…

  3. Ici par voie abdominale aussi (heureusement d’autant plus qu’il y avait le papa). Et c’est plutôt rare de pouvoir identifier le sexe à la 1ère écho, c’est plutôt le « rôle » de la 2ème me semble-t-il.

  4. Irina, je comprends cette angoisse, mais l’écho vaginale permet aussi plus de précision pour le diagnostic ou par exemple pour la localisation de la placenta praevia ou placée trop bas (parfois on fait une écho abdominale et, en cas de doute sur la localisation du plancenta, une écho vaginale). Je pense qu’il vaut mieux un examen pénible qui dure quelques minutes plutôt que des risques inutiles pour maman et bébé. Puis, la réussite de cet examen dépend aussi de la « brutalité » ou au contraire de la manière du gynéco de rassurer et mettre à l’aise (comme d’ailleurs pour tout ce qui est lié à la grossesse et à l’accouchement). La palpation des seins peut paraître aussi pénible mais si ça permet de diagnostiquer un problème voire un cancer…
    La poule : en théorie, oui, c’est la seconde écho qui permet d’identifier le sexe, mais probablement l’écho endovaginale, étant plus précise, permet de le faire dès la 1ère écho puis il y aussi le moment entre les 11 et 13 SA – pour mes premiers enfants, le gynéco (qui a fait, dans mon cas, l’écho) m’a dit le sexe pour mes deux premiers enfants, pas du 3ème car je suis allée faire l’écho pile le premier jour de la 11ème SA…
    je vais corriger ma note pour ajouter la voie abdominale.

  5. Ben, si le placenta est praevia, je ne vois pas trop ce que l’on peut faire contre…
    A part du repos, il n’y a pas de miracle, et en même temps, si on met la maman au lit à ce stade de la grosssesse sans signe particulier de complications, bonjour les problèmes circulatoire…
    De plus, un placenta praevia ne commence à être « dangereux » que quand il saigne…
    Et puis, sur le long terme, un placenta, ça se balade, soit ça remonte, soit ça reste bas, et là, on avise en fin de grossesse…
    Et puis, franchement, si un médecin n’arrive pas à localiser un placenta dans un utérus gros comme un pamplemousse, ça me laisse perplexe.
    Sur une des coupes de ma premières échos, on voit même le col (en posant la sonde juste au-dessus de l’os du pubis, il doit y avoir à peine même pas 2 cm de couches de tissu à traverser…).
    Après chacune fait comme elle veut, mais je ne pense pas que le risque très limité de placenta praevia justifie d’accepter un acte que l’on vit très mal, ce n’est pas parce que l’on est enceinte que l’on doit laisser sa dignité à la maison.
    Côté délicatesse, la radiologue qui m’avait sommé à 32 SA de me déshabiller s’est moqué de moi en demandant si j’étais vierge, ça veut tout dire.
    Et puis au delà du côté viol, cet examen est loin d’être neutre, il faut espérer que le cabinet ne se contente pas de désinfecter ses sondes une fois par jour en changeant juste les préservatifs et puis, il ne faut pas avoir l’utérus suceptible, ayant commencé les contractions à la chaine à 16 SA (ah les joies de l’utérus contractil et la boite de spasfon qui va avec), je ne regrette pas de ne pas avoir subi cet examen à 12 SA…
    Quand au terme, mon obstétricien n’a rien eu à faire de celui de l’écho, les règles disaient 22/09, l’écho 14/09, il a gardé le terme de la SECU en disant que de toute façon, les échos avaient une marge d’erreur de 10% donc (il était très fataliste pour ça).
    Et puis pour l’anecdote, les machines à écho sont parfois un peu trop « calcul.
    A 21 SA, mon fils avait un BIP énorme, la machine a donné un poids à terme de plus de 4kg, le radiologue se marre en disant que parfois la machine raconte n’importe quoi m’expliquant qu’une mesure plus haute suffit à tirer l’estimation vers le haut.
    Mon fils est né avec un PC de 36,5 (soit une grosse tête), mais ne pesait que 3,350 kg…
    Enfin, pour le sexe, bourgeon vu à 12 SA (nefin plutôt 13), on voyait une sorte de petite tube, mais il a fallu attendre 16 SA pour voir le petit zizi.

  6. +ou-2 jours de précision?
    Depuis que mes jumeaux ont été « datés » avec 7 jours d’écart, je ne crois plus trop à ce niveau de précision. Le radiologue ayant bien précisé dans le même courrier que les jumeaux sont homozygotes!!

  7. je pense que cela dépend de la précision du logiciel employé et du type d’échographie (vaginale/ abdominale) ; en tout cas, 7 jours me semble beaucoup – mais comment savez-vous qu’il s’agit d’une erreur de 7 jours précisément ?!

  8. Eliza, sur les liens que vous proposer, il n’est pas dit que l’écho vaginale est plus précise qur l’écho adbominale à un terme de 12 SA.
    Il est juste spécifié que l’écho vaginale permet de voir l’embryon nettement plus tôt (probablement car il n’y a presque pas de couches de tissus à traverser).
    Je n’ai pas tout cerné dans cet amas de terme technique, mais les échos évoquées sont essentiellement ces fameuses échos de datation précoces (entre 7 et 10 SA) devenues très à la mode ces dernières années.
    Sur l’autre document, on ne parle de que de gain de temps (la suite n’était pas accessible).
    Encore aujourd’hui, je regarde les photos de ma petite cacahuète à 12 SA, et je ne vois pas ce que l’on aurait pû obtenir de plus précis par voie vaginale, on compte même ses doigts et pourtant il s’agissait d’une vieille machine qui faisait des planches sur papier radio !!!
    Sur le site très complet d’Aly Abara dans le domaine de l’obstétrique, on ne parle las encore que de visibilité à partir de tel taux de béta HCG http://www.aly-abbara.com/livre_gyn_obs/termes/echographie_obstetricale.html
    J’ai pas mal discuté avec des amies, et c’est plus une habitude de tel ou tel médecin dans le domaine qu’un vrai consensus.
    J’ai testé 3 cabinets d’échos différents (le premier ne faisait que celle du premier trimestre malheureusement et l’autre a fermé pendant les vacances -_-), c’est paradoxalement dans celui qui avait la machine la plus précise (on voyait que c’était du matériel flambant neuf…) qu’on a voulu me faire une écho endo-vaginale inutile (perosnne d’autres ne m’a pas parlé d’écho de ce type à 32 SA).
    C’est marrant mais cette histoire d’écho me fait penser aussi au le fameux monito interne qui devient la nouvelle star des AVAC, car soi-disant formidable détecteur de rupture utérine (il n’existe aucune étude à ce sujet, certains avis pensent même que l’immobilité qu’il induit et la péri qui s’en suit dissimulerait les premiers symptomes de rupture que sont les douleurs, sans parler du risque supplémentaire pour le bébé car la poche des eaux est percée dès 3 cm de dilatation…).
    Je ne sais plus quel médecin disait dans une blague que cette recherche effrenée d’intrusion dans le corps des mères allait finir par l’installation d’une caméra dans l’utérus pour surveiller le bébé…
    Bon sang, nous sommes des personnes, pas des gentils utérus sur pattes qui doivent tout accepter pour le soit disant bien de leur bébé, et puis, je me demande quand même si ces intrusions ne sont quand même pas une multiplication des risques infectieux…

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