La naissance rime souvent avec le fameux baby blues. Il touche généralement entre 10 % et 80 % des mamans. On en parle beaucoup. Qui n’a jamais entendu une femme qui vient d’accoucher déclarer : » je crois que j’ai le baby blues ». Moi je m’en souviens comme ci c’était hier…. Le manque de sommeil y étant franchement pour quelques chose ! On parle aussi de la dépression post-natale. Plus grave que le baby blues, le traitement doit être précoce. La maman se referme sur elle-même. La dépression après l’accouchement est considérée de nos jours comme un état fréquent et presque normal. Par contre on parle beaucoup moins de la dépression des mamans de jeunes enfants. Car la dépression ne touche pas que les femmes qui viennent d’accoucher bien au contraire. Selon Catherine Des Rivières-Pigeon, Professeur à l’Université du Québec, les mères d’enfants âgés de 3 à 5 ans courent plus de risques de souffrir d’une dépression que les mamans qui viennent d’accoucher.
Selon les données récentes calculées par une de ses étudiantes, on remarque que la détresse psychologique touche 9,7% des femmes cinq mois après l’accouchement. Ce pourcentage augmente à 12,2% lorsque l’enfant a cinq ans. D’autres études démontrent même qu’il y a plus de risque de souffrir de dépression pendant la grossesse qu’après l’accouchement. «Une mère d’enfant de trois à cinq ans est plus à risque. La conciliation travail-famille et la relation avec le conjoint sont souvent plus complexes à cet âge-là.» Et ce n’est pas moi qui vait la contredire….