Une question technique a propos de la propreté des petits garçons

Bruxelles2 Parmi les différentes affirmations qu’on entend souvent au sujet de la différence entre filles et garçons, il y a celle-ci : « les petites filles sont propres plus vite que les garçons. » Inutile de vous dire qu’aucune étude ne confirme ce stéréotype ; il s’agit donc pour moi d’une de ces croyances qui se renforcent lorsqu’on rencontrent les cas qui concordent (alors qu’on fait abstractions des cas qui sont dissonants).

Mais, au-delà de cette croyance, il y a bien une différence entre petites filles et petits garçons : la façon de faire pipi 🙂 En effet, il existe des papas (merci aux papas lecteurs de me dire si j’ai tort ou pas 🙂 qui tiennent à apprendre à leurs garçons à uriner debout, marquant ainsi leur différence insurmontable par rapport au sexe opposé.

Or – et je vous passe les détails – il est impossible de faire uriner debout un bébé de 2-3 ans sans qu’il asperge ses vêtements/ ceux de Maman/ papa et toute la salle de bain ! Je pense même que cet échec (de faire rentrer tout le pipi dans les toilettes 🙂 peut ralentir l’apprentissage de la propreté (auquel cas la croyance dont je parlais se trouverait confirmé..).

Donc, n’en déplaise aux papas, il vaut mieux apprendre aux garçons de s’assoir sur le pot et ensuite sur les toilettes. J’ingore jusqu’à quel âge. La majorité ?! 🙂 Je vais vous raconter une petite histoire. Un voisin m’a raconté comment son fils de 8 ans s’est réveillé une nuit pour aller aux toilettes et, en visant mal, avait inondé la salle de bain. Du coup, le papa en question avait passé la nuit à frotter la salle de bain à la javel…

Lire aussi :

  • La propreté : premier épisode
  • La propreté : second épisode
  • La propreté : troisième épisode
  • Propreté : quatrième épisode
  • (11 commentaires)

    1. Chère Eliza,
      Votre article me laisse perplexe… J’ai aussi réfléchi à la question et je ne suis pas arrivé aux mêmes conclusions.
      N’ayant qu’un fils, je ne peux pas faire de comparaison mais j’essaye néanmoins d’être le plus impartial.
      Tout d’abord, je doute que le fait qu’il n’y ai pas d’étude sur le sujet (à notre connaissance … car les chercheurs ont certainement déjà tout étudié ce qui était utile mais surtout inutile) remette particulièrement en cause une opinion établie. Je suis d’accord avec vous, on ne doit pas se fier aveuglément à ce qui se dit mais plutôt mettre chaque théorie à l’épreuve, pour s’en approprier le sens.
      Très franchement, je préfère que les chercheurs consacrent leur temps à des questions importantes (il y a assez de maladies mal connues) plutôt qu’à cet épiphénomène.
      Ensuite, je suis amusé que vous ameniez cette question sur cette « querelle » ancestrale entre les femmes et les hommes : pisser debout.
      Tout d’abord, je ne connais aucun papa qui aurait la fierté, pour se différencier de « celles qui doivent se prostrer » (je suis volontaires ironique …), d’imposer à son petit enfant d’uriner debout. Cela me semble complètement surréaliste.
      Tout au plus, l’enfant copie son père … de même que mon fils veut se raser comme moi, prendre une douche plutôt qu’un bain, manger avec un grande fourchette, … Il s’inspire simplement de ses parents.
      Alors oui, s’il veut s’essayer à pisser debout, les premiers essais seront cuisants (ou humides) et il préférera encore quelques temps la position assise. Mais voilà, pas seulement dans cette position, l’exercice est délicat.
      Mon fils, par exemple, à le chic pour s’asseoir à côté de son pot avec les fesses tartinées ou bien de se lever trop tôt, quand le jet « d’eau » n’est pas encore tari… et quand bien même il vise juste, il m’apporte fièrement son trophée, tout en répartissant le contenu aux alentours. Alors voilà, on nettoie… comme on le faisait avec les couches…
      Voilà, je doute donc que la source du « problème » soit là.
      Je me demande, en revanche, si la différence physiologique entre l’homme et la femme n’y seraient pas pour quelque chose. Est-ce que le sexe féminin, plus complexe et intérieur (tandis que la zizette masculine est toute en extérieur) ne serait pas un poil (;-D) plus sensible et inciterait les petites filles à être propres plus rapidement?
      De là à excuser un garçon qui ne veut pas devenir propre, sous prétexte que justement c’est un mec, il y a un pas que je ne franchis volontairement pas.

    2. merci pour votre commentaire, Moi moi.
      Une partie de ma note est à prendre au second degré ; finalement, je ne me préoccupe pas de la différence entre filles et garçons (je suis d’accord avec vous sur la finalité des études et je n’ai aucune idée sur la différence physiologique et sur la propreté, si ce n’est que dans la couche le résultat est assez humide et gênant pour les filles et les garçons;-) mais je m’intéresse à la question pragmatique « comment faire ». Personnellement je trouve qu’il est plus difficile pour un tout-petit de tenir debout, et de bien viser, au-dessus de son pantalon (surtout à l’extérieur, dans le parc) et s’il faut l’aider en tenant le zizi il faut qu’on trouve un lavabo à proximité 🙂 ; en tout cas mon fils, bien que coatché par son papa, n’y arrivait pas alors que ça se passait relativement bien sur le pot (vous avez raison, même dans le pot il faut arriver à bien viser).
      En fait, mon fils imitait sa soeur aînée, plus que son papa ; c’était papa qui avait suggéré qu’il faudrait lui apprendre à uriner debout ; je suis d’accord, rassurez-vous, mais je pense que 2 ans c’est un peu trop tôt.

    3. Nous sommes d’accord, 2 ans est totalement prématuré. Un ptit garçon est encore trop jeune pour se préoccuper de viser juste.
      Il a encore toute la vie devant lui pour jouer avec la lance à incendie et agacer toute la gente féminine 😉

    4. Moi j’avais trouvé ça pratique que mon petit garçon sache uriner debout, mais je ne lui donnais pas le pot pour ça, je lui donnais une boîte (vide) de lingettes cylindrique, j’en avais mis dans toutes les pièces.
      Ce qui ne l’a pas empêché de beaucoup me faire pipi dessus quand je le prenais sur les genoux. Mais il y avait une petite sœur, alors je savais pourquoi…

    5. c’était toute une méthodologie ! 🙂
      J’ai oublié de dire aussi que, pour les bébés garçons, il est important de positionner le zizi vers le bas quand on met la couche, sinon elle déborde très vite par le haut (visiblement à la crèche de mon fils, ils ne font pas attention à ça…)

    6. Bah mo je bloque sur le positionnement (même assis) sur le pot.
      Quand les fesses sont bien centrées pour accueillir un éventuel caca, le zizi, lui est collé contre le rebord avant du pot… Pour peu que je le positionne plus en arrière, le moindre mouvement du pisseur-gigoteur fait se mettre le zizi tête en haut, retenu par le bord du pot pour être sur d’asperger dehors.
      C’est moi qui suis une quiche ou j’ai un pot de m…. ?
      Bref, c’est pas gagné. Je vais continuer la méthode « HNI », tenu au dessus des toilettes encore un petit moment et attendant que l' »heure du pot » (un peu moins long quand même) devienne un long moment lecture comme c’était le cas avec ma fille au lieu d’une « chasse au zizi releveur »

    7. Bonjour Mariette,
      mon fils a voulu faire très vite comme sa soeur ; à 2 ans et demi il a donc abandonné le pot au profit du réhausseur sur les toilettes. ça marche plutôt bien, même quand on n’est pas là pour positionner le zizi… Peut-être devriez vous essayer le réhausseur ? (avec un tabouret permettant à Bébé de monter tout seul)

    8. je voulais ajouter que nous sommes passés très vite, pour ma fille aussi, du pot aux toilettes, car c’est tellement plus pratique pour ne pas avoir à nettoyer le pot (que bébé s’amuse à déplacer pour montrer ses résultats)

    9. Chez nous, Petit Garçon semble croire que le pot, c’est juste un siège pour lire des magasines… Pas de problème de pipi à côté donc !

    10. Chez nous aussi, Petite fille et petit garçon sont passés par cette étape. Mais, en passant du temps sur le pot, l' »objet » est fini par arriver – le mieux étant d’installer Bébé sur le pot un peu après le repas.

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