Le tribunal du Bronw (New York) vient d’autoriser une femme à recueillir le sperme de son conjoint décédé le 16 avril d’une crise cardiaque. Elle souhaite avoir ainsi un second enfant de lui.
Ce n’est pas le seul cas de ce genre. La semaine dernière, une femme du Texas avait obtenu l’accord du tribunal pour prélever un peu de la semence de son fils, qui est mort à l’âge de 21 ans. Elle espère, un jour, trouver une mère porteuse.
Si je peux comprendre la douleur des proches lors d’un décès, je suis très sceptique quant au fait que le recueil de sperme (peut être aussi, à venir, d’ovules congélés au cas où) puisse résoudre le problème et prolonger en quelque sorte la vie du défunt. Pensons un peu à l’intérêt de l’enfant, qui devra se construire avec une drôle d’identité… Sans parler des différentes combinaisons familiales qu’on pourrait imaginer.
De quoi faire la fortune des banques de sperme, qui pourraient fleurir sur ce terreau des peurs et espoirs.