C’est ce que que suggèrent les résultats d’une étude américaine menée sur 336 000 naissances, qui ont eu lieu entre 1999 et 2003. C’est notamment la pollution liée au trafic routier qui est mise en cause (habitation près d’un axe routier très circulé) , surtout lors du 1er et du dernier trimestre de grossesse. Les bébés exposés à de fortes concentrations auraient un poids plus faible ou beaucoup plus faible que les autres. De plus, les complications qui surgissent pendant la grossesse peuvent augmenter la sensibilité du bébé à la pollution.
Comment l’exposition des futures mamans a-t-elle été suivie ? En enregistrant le niveau de pollution dans un périmètre de 10 km autour de leurs maisons.
Si les auteurs estiment que la façon dont la pollution agit sur le foetus durant le 1er et le 3ème trimestre de grossesse n’est pas clair, ils avancent que les particules polluantes réduiraient l’activité cellulaire ou le passage d’oxygène et de nutriments entre la mère et le foetus.
D’aautres recherches doivent être réalisées pour écarter les autres causes éventuelles, telles que la génétique, la situation socio-économique, l’alimentation.