Je vous ai parlé il y a peu du sommeil des nouveaux-nés. Mais ce n’est pas que le sommeil de leurs enfants qui retient l’attention des parents, mais aussi le leur. Car le sommeil des adultes est perturbé, notamment par le travail et l’arrivée d’un bébé – selon une enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV).
63 % personnes estiment «moins dormir qu’avant» depuis que bébé est là. Ils se réveillent également plus fréquemment la nuit. Cependant, 89 % des parents d’enfants de moins de 3 ans considèrent que leur progéniture dort bien et 87 % suffisamment. Sont-ils trop optimistes ou s’attendaient-ils vraiment à pire ?
Visiblement, ils sous-estiment (43%) les besoins en dessous de 3 ans : moins de treize heures alors que, d’après les recommandations de l’INSV, les besoins en sommeil d’un enfant évoluent de seize à douze heures environ, par jour, au cours des trois premières années.
Bref, bébés et adultes sont logés à la même enseigne : ils dorment moins que ce dont ils ont besoin ou ce qu’ils aimeraient. 55 % personnes souhaitent dormir davantage: 8 h 24 exactement par tranche de vingt-quatre heures (j’ignore comment le calcul a été fait), alors que l’on dort en moyenne 6 h 58 par nuit en semaine.
Pour ma part, l’enquête touche juste : ce qui me retient à mettre en route le troisième est, entre autres, la fatigue accumulée et la crainte de devoir recommencer les nuits hâchées…
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si les parents lisait « etre parent le jour et la nuit » du Dr Sear… il serrait bien moins fatigué.