Le sommeil de bébé peut être une source d’angoisse pour les parents!

Bb_dort_2 Le sommeil de bébé, indispensable à son épanouissement et à son développement, est aussi, il ne faut pas avoir honte de le dire, indispensable même primordial pour notre moral de jeunes parents! A la maternité et les quelques mois qui suivent l’arrivée de bébé, les nuits sont courtes, et l’ont se dit que c’est normal. bébé se réveille toutes les 3-4 heures pour manger, pour avoir une gros calin, ou se faire masser le ventre…Par la suite, plus bébé grandit, plus ses phases de sommeil s’allongent…Mais parfois, cela ne s’arrange pas du tout, et les mois passent, et bébé ne fait toujours pas ses nuits, au grand désespoir des parents et surtout de la maman, qui se retrouve impuissante face aux réveils noctures de bébé. Pour ma part, mon expérience a été assez dure. Ma petite terreure a commencé à faire ses nuits qu’à l’age de 9 mois. Et j’ai passé outre les recommandations, comme, il faut éviter de nourrir bébé encore la nuit à cet âge, car c’était la seule solutions pour le rendormir. Je le dis, mon bébé a pris une tétée la nuit jusqu’à ses neuf mois! Une pensée chaleureuse à celle qui ont vécu la même chose que moi.
Et puis un jour les nuits de notre petit réveil nocturne préféré, se sont faites de plus en plus calmes et de plus en plus longue.  Une première victoire, certes, mais de courte durée…

Après quelques semaines de tranquilité, notre doudou, s’est remis à faire des siennes. A 14 mois, il se réveille de nouveau fréquemment la nuit. Les endormissements sont peut-être plus faciles (je ne le nourrit plus) mais le réveil est toujours aussi difficile. Alors pourquoi bébé se réveille de nouveau la nuit? Dans la plupart des cas, tout simplement à cause des terreurs nocturnes. Il n’y a pas grand chose à faire, sauf rassurer bébé et prendre son mal en patience. Il est important aussi de mettre en place un bon rituel de coucher (Doudou, petite histoire, gros câlin,…) qui permettra à bébé de se sentir en sécurité. Nous avons également mis une petite veilleuse dans sa chambre ce qui lui permet de ne pas avoir peur du noir. Nous essayons également d’appliquer ces quelques conseils qui peuvent parfois éviter certains réveils nocturnes comme : ne pas trop chauffer la chambre de bébé, préférer les moments calmes avant de se mettre au lit, éviter le biberon la nuit…si possible, et enfin ne pas se précipiter sur bébé la nuit dés qu’il fait un bruit. Vous l’aurez compris, des conseils facile à lire mais pas toujours facile à appliquer!

Lure aussi : Bébé et le sommeil et Nos bébés dorment-ils assez?

(3 commentaires)

  1. je partage avec vous une réaction que j’ai fait sur le sommeil, justement. ou l’ont parler des difficulté qu’on peu recontre vers les un an, en cododo.
    —-
    Bonsoir,
    Je vais te répondre, sur ma réflexion, mais le sujet est hautement délicat, car le sommeil fait écho à l’évaluation pour le parent de ses capacités à être  » bon parent « . Et je te dirais que la page de LLL France sur le sommeil est déjà en soit une piste de réflexion : http://www.lllfrance.org/allaitement-information/aa/10-sommeil.htm
    Depuis que je suis maman, j’ai la conviction que les  » autres  » enfant on la  » politesse  » de ne pas réveillé leur parent.
    J’ai vu, il y a quelques mois sur France 5 un reportage dans le journal de la santé sur les troubles du sommeil de l’adulte. Cette émission a renforcé ma conviction que j’ai annoncée au paragraphe précédent. J’ai appris que nous, adultes, nous nous réveillons chaque nuit. Ceci en fréquence et duré variable. J’ai appris par le médecin du sommeil du reportage que ni ses la quantité, ni la duré du réveil était une condition à un bon sommeil réparateur. Les réveils n’excédant pas 10 min selon lui. Il ne se marque pas dans notre mémoire. Et que la qualité réparatrice de notre sommeil est plus lié à notre était de détente au moment du coucher.
    Par ailleurs, j’ai énormément appris sur l’ocytocine, merveilleuse hormone qui intervient lors du sommeil, de l’accouchement, de l’allaitement et des relations sexuelles. Cette hormone a besoin d’un contexte favorable pour venir. Elle ne vient que lorsque notre adrénaline n’est pas stimuler : stresse, nervosité, danger.
    Dans la page de LLL sur le sommeil, tu trouveras des références sur le sommeil des enfants.
    Donc personne ne fait ses nuits. Ni l’adulte, ni l’enfant. Nous nous réveillons tous. Ceci doit être un mécanisme de défense ancien de l’époque ou nous n’étions que des chasseurs-cueilleurs. Quand nous étions bien plus en proie au prédateur.
    Les prédateurs d’aujourd’hui on bien changer. Il y a une énorme pression psychosocial sur le  » bon gros dodo  » de l’enfant quelques soit son âge. Si on n’avait pas interdit certains médicament récemment aux jeune enfants, l’usage de somnifère serrait toujours au rendez vous pour un bébé. D’ailleurs nous adultes savons que c’est incitant au sommeil n’aide pas a un sommeil réparateur.
    Quand en tant que parent tu vas chez le pédiatre, celui-ci te demande si  » bébé fait ses nuits « . Tu es déjà pris dans un jugement de valeur et de compétence oppressant.  » Non, il ne lest fait « . Et là  » oh mon dieu  » tu t’attends à recevoir 23 missiles nucléaires sur la tronche. A ce juge médical, s’ajoute les juges familiales. Le sommeil ? La pression est partout. La pression, c’est stressant, c’est du danger, c’est un appel a l’adrénaline ;-).
    Nous savons que les enfants sont ultra sensible aux émotions parental. Alors ? Si nous sommes déjà sans même le savoir dans une pression, pourquoi serrait il zen eu même ?
    A ceci, s’ajoute que quand tu attends que ton enfant dorme, ben, il ne dort pas. Et là tu te trouve avec un gros  » tu te démerde maman « . Pour te donner un exemple précis. J’ai mis 3 jours a te répondre, par bribe, car mon fils depuis pas mal de semaine sens que j’ai un truc a finir, a rendre a une ami sur les portes bébé, et j’ai pas l’espace pour le faire. Parce que je veux  » trop  » le faire. Quand je lâcherais prise la dessus en 2h sa serra fait. Et il en va de même pour le sommeil.
    Un bébé qui cododote réveil ses parents, et peut être qu’au un an, l’éveil au monde s’intensifiant, dans son code programmé profond, il active ce type de mécanisme de notre temps de chasseur-cueilleurs. Qui nous semble loin, mais à l’échelle de l’évolution, c’était hier. La nature des êtres humains de cet époque était d’être en alerte, et donc un bébé qui se réveil  » hop, c’est bon signe « . je parle pour nous occidental. Car il existe de nombreuses tribus de chasseur cueilleur sur terre. Mais ce n’est pas eu qui sont concerné par l’anxiété lié au sommeil.
    Et on en vient au rythme. Les enfants ne sont pas naturellement dans un rythme de 24h comme nous. Ils ne sont pas encore régler sur  » jour/nuit « . Et il me semble que cela se cale doucement pour être plus ou moins là vers 2/3 ? Peut être plus. Faudrait que je vérifie dans mes archives. Mais nous ? Nous sommes accordés au cycle des journées. Alors ça coince. Et tu rajoute que notre société est faite de terrible contrainte horaire des plus angoissante et stressant.  » Merde j’ai 20 min de retard, merde, merde « , c’est une pensé courante. Les parents sont souvent contraint au travail parce qu’il faut manger. Combien de mère entends-tu regretter de ne pas avoir pu être prés de leur bébé ? Trop, mais elle n’avait pas le choix. Je n’exclu pas le père de cette réflexion, mais je ne suis pas bien placer pour avoir un feeling paternel ;-).
    Un enfant doit être debout a 6h pour aller à la crèche, puis faire ceci, cela. Regarde le livre  » materner du premier cris au premier pas « . C’est éloquent. Tu as l’agenda d’une matinée de 2 enfants du bout du monde, qui prend 2 à 3 pages, et il s’arrête à midi, car y a plein de vie, de chose à faire. Et tu as le petit bébé européen classique, une journée en une demi-page. Tout est calé dans des heures. Heureusement, il y a 2 agendas, car les choses ont évolué et il y a déjà plus de souplesse horaire dans la vie à la crèche de bébé. Mais toute fois, elle montre 2 journées type de l’enfant, du début du siècle et de nos jours en Europe. Y a certes une belle évolution. Mais ça n’en reste pas moins rien à coté d’une vie qui suit sont rythme.
    Nous vivons dans un monde de contrainte horaire, ou les  » non rythme  » de l’enfant n’ont pas leur place, ou les systèmes de réveil nocturne normal sont occulté sous l’idée que nous  » faisons nos nuit « . Nous sommes incités à bâtir une idée de la nuit parfaite.
    Nos enfants nous confrontent à l’incohérence des rythmes de vie. Nous ne savons plus nous coucher quand vient la nuit, et nous réveiller quand vient le jour. Nous qualifions dans notre société certain enfant de  » sage « , mais nous n’y voyons que l’image que nous voulons y voir. Ils sont des sages, maître qui nous guide vers une réflexion. ;-).
    Au final, je ne te dis pas de penser comme moi. Bien évidement, c’est mon chemin de réflexion sur le sommeil. J’écris depuis des mois un article sur ça… qui n’en fini pas car je trouve qu’il y a une tel pression sur  » dormir « . La mère confrontée  » au soucis  » de réveil nocturne en cododo, j’en connais, en vrai, donc avec qui ont à des contacts visuels. Quand tu leur évoque aussi ça, c’est bizarre mais chez certain ça aide à lâcher prise. J’ai une amie qui a demander une mise en maladie pour épuisement, qui était le cas, a son médecin qui par chance à accepter. Car il est opposé au somnifère. Nous avons parlé peut a près de ce que je t’ai évoqué ici. Et elle a profité de ce temps avec son enfant pour se coller à ses rythmes de sommeil et ne plus essayer de lui imposer les siens. Elle s’est ressourcée et lui aussi d’ailleurs. Elle cododote pour passer du temps avec son enfant.
    Je suis très heureuse, et chanceuse d’être finalement à la maison. Ne pas avoir eu de job avant la naissance de mon fils, qui était une grosse difficulté pour nous, finalement s’avère une richesse. Alex passe du temps avec son fils, la nuit car il travail en journée. Et moi ? Je dors jusqu’à 11h comme mon fils 🙂 et on dort plutôt pas mal.
    J’espère que ceci t’apportera des pistes de réflexion que tu sois d’accord ou pas avec mon propos. Ça ne solutionne pas le souci, qu’on peut vivre en tant que parent sur les réveils nocturne. Mais j’ai la conviction que peut être pour certains quand ça leur fait écho de se dire que c’est  » normal  » et  » bon signe  » , cela aide à vivre mieux une situation. Je trouve le sujet délicat, et hors propos de la liste, mais j’avais quand même envie d’y répondre, car il touche à une énorme réflexion pour moi.
    Anne
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  2. Bonjour Anne et merci pour ta longue réflexion. C’est vrai, le sommeil est un sujet très complexe. Dire que c’est « normal », si bébé se réveille, tu as raison, cela peut aider, j’essayais d’ailleurs de me dire la même chose quand mon bébé se réveillait encore à neuf mois. J’ai eu la chance de pouvoir poser un congé parental, ce qui m’a aidé à surmonter cette étape. Dans notre folle société le sommeil est devenu tellement un point important. Je trouve que l’on informe pas assez les parents sur le sommeil de bébé. Ton article que tu prépares y fait certainement référence et aidera les mamans à affronter cet inconnu…Merci encore, Ludivine,

  3. Moi ma fille a deux ans et ne fait toujours pas ses nuits……Alors ce qu eje viens de lire me rassure!! J ‘ai tout essayé homéopathie, ostéopathie, et seuls les anxiolytiques fonctionnent , mais je m ‘y refuse….

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