Le choix du prénom est une question qui se pose de manière cruciale au fur et à mesure que la grossesse avance. En effet, c’est la liberté mais également l’énorme responsabilité des parents que de choisir un prénom à son enfant, prénom qu’il portera toute sa vie.
Il existe une catégorie de futurs parents pour qui le choix du prénom n’est pas un problème, ils tombent d’accord facilement, des évidences apparaissent, et dans certains cas même le choix du prénom a été fait avant même la conception de bébé.
Pour d’autres par contre, le choix du prénom s’apparente à un véritable casse tête et peut être source de discorde au sein du couple. Quand ce n’est pas l’entourage qui s’en mêle…
Alors pour essayer de limiter au maximum les disputes sur le sujet et trouver un compromis avec son conjoint, il convient d’adopter la bonne attitude.
– Éviter d’associer famille et amis au choix du prénom est le premier bon conseil. Car si il est déjà difficile de trouver un compromis à deux, comment s’en sortir quand tout le monde s’y met…
– Rester ouvert au maximum. Essayer de ne pas se bloquer sur un prénom. Il est donc plutôt recommandé de dresser une petite liste de prénoms ce qui induit l’idée qu’il y a plusieurs possibilités et offre une ouverture au dialogue et au compromis.
– Penser au choix des deuxième et troisième prénom qui peuvent être une bonne voie de négociation. Par exemple, si l’un des conjoint tient absolument à donner à l’enfant un prénom de sa famille et que l’autre n’y tient pas; donner ce prénom en deuxième ou troisième prénom permet souvent de calmer les tensions.
– Ne pas imposer son choix de prénom en dépit des réticences de son conjoint. Quoi de plus malheureux au bout du compte qu’un parent qui regrette le choix du prénom de son enfant. Et ceci aura en plus des conséquences sur le développement psychologique de l’enfant qui comprendra dès son plus jeune âge les regrets du parent alors que le prénom est la base même de son identité.
Mais ne vous inquiétez pas futurs parents qui peinez à vous mettre d’accord sur le choix du prénom de votre futur bébé. Avec du dialogue, une grande attention mutuelle et en gardant toujours conscience de l’intérêt de l’enfant, vous ferez le bon choix. Votre choix assumé de part et d’autre et réfléchi qui sera le meilleur prénom possible pour votre bébé.
Liens avec le blog bébé:
– Choisir le prénom de bébé: quand le hasard s’en mêle, du 26 décembre 2007
– Combien de prénoms pour bébé? du 27 septembre 2007
– Top des prénoms: Emma et Enzo se maintiennent sur la première place du 18 août 2008
c’est vrai que le choix n’est pas simple, surtout quand il faut prendre en compte le nom de famille. Nous avons un nom de famille à rallonger, dû aux origines espagnoles de mon homme, donc il nous fallait un prénom court. Ca limite encore plus le choix. On a trouvé 1 mois avant l’accouchement. Heureusement que mon fils n’était pas pressé de sortir ! En fait, régulièrement, et notamment pendant les bouchons parisiens, on en parlait et on jettais plein de prénoms, comme ça, pour voir. Et un jour, y en a un qui est resté, on en a reparlé plusieurs fois avant l’accouchement mais notre choix était fait, et aujourd’hui aucun regret.
Merci de votre commentaire Angele, et merci de nous faire profiter de votre expérience.
Effectivement, les bouchons parisiens peuvent avoir leur efficacité!
Jeter des prénoms, comme ça, pour voir, c’est bien. Ça dédramatise et ça permet de mieux se cerner mutuellement pour voir quels prénoms nous plaisent.
Quand on arrive à un compromis qui rend heureux les deux parents, quel soulagement!
Bonjour,
le prénom ne nous suis pas forcement toute une vie. A la Réunion, il n’est pas rare de connaitre des personnes qui n’utilisent pas leur premier prénom, certains choisissent l’un des autres prénoms. Par exemple au lycée mon ami Olivier (son premier prénom) était appelé Pascal (son 2e prénom) dans sa famille. pratique non ?
Merci de votre commentaire Damien,
Il est vrai que j’ai déjà constaté que le prénom usuel n’était pas toujours le prénom de l’état civil. Pour l’anecdote, j’ai dans ma famille une grande tante qui a un prénom de l’état civil radicalement différend de son prénom usuel (il ne s’agit même pas de son deuxième ou troisième prénom) car son père à l’époque, tout à l’émotion d’avoir une petite fille, s’était trompé de prénom au moment de déclarer la naissance de sa fille à la mairie et sa mère, de colère, n’a jamais appelé sa fille de son prénom d’état civil mais du vrai prénom qu’elle avait souhaité lui donner…
Amusant n’est ce pas?
Il n’empêche que j’ai toujours perçu le choix du prénom de mes enfants comme une sacrée responsabilité.
Pour nos deux premiers enfants, il n’y a pas eu trop de problèmes. Mais pour la troisième, nous étions vraiment « secs » ! Les deux aînés étant assez âgés, ils nous ont donné leur avis (en général c’était : « Non, je connais quelqu’un qui s’appelle comme ça, c’est un idiot / une imbécile »).
Nous avons fini par trouver un prénom de fille, mais pour le garçon nous n’étions pas convaincus par notre choix. Heureusement que nous avons eu une fille !
J’avais juste oublié que ma cousine avait appelé sa fille de la même façon…
Merci la belle bleue de votre commentaire,
Vous avez vraiment connu le casse tête du choix du prénom pour votre troisième enfant visiblement!
Je ne pense pas que vous soyez la seule à avoir connu cette situation et j’ai moi aussi le sentiment que la difficulté augmente avec le nombre d’enfants.
Pour ma part, j’ai appelé mon fils par le prénom le plus magnifique qui soit à mes yeux et je sais que je serait vraiment embêtée pour trouver un prénom à la hauteur pour un deuxième fils si nous devions avoir un troisième enfant.
Votre solution est la bonne… il nous faudrait une fille!
Votre dernière anecdote sur le prénom identique à celui de la petite cousine est vraiment cocasse.