Encore un bon coup de flip…

Potager Dans la série des bonnes très mauvaises nouvelles qui font froid dans le dos, voici le résumé d’un article glissé par une amie ce midi et trouvé dans la revue médicale « Le Généraliste ».

Où l’on nous explique que les agriculteurs ne sont pas les seuls responsables et les seules victimes à la fois des produits phytosanitaires.
Le professeur Narbonne, expert en toxicologie explique que « les jardiniers du dimanche sont aussi très exposés car ils les utilisent sans modération, ni précaution ». Et d’en rajouter une louche avec les insecticides d’intérieur dont l’innocuité est plus que douteuse et relative.
Un étude récente de l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques réalisée auprès de 131 enfants domiciliés en Ile-de-France a trouvé au moins un de ces composés phytosanitaires dans l’air et les poussières de 94% des logements et sur…les mains des enfants.
Dans 93% des cas, il s’agit d’insecticide, dans 30% un fongicide pour plante et dans 32% un herbicide.
Accrochez-vous, ce fameux herbicide, le Lindane, est interdit en France ! C’est pourtant celui qu’on retrouve le plus présent dans l’air des maisons.
70% des urines des enfants comprenaient un composé phytosanitaire.
Mais à la campagne aussi, les enfants ne sont pas épargnés. Des biopsies ont révélé la présence de pesticides mais il s’agit de composés si anciens qu’ils n’ont pu être transmis que par le placenta durant la grossesse ou par le lait maternel.
Selon le professeur Narbonne « L’exposition fœtale est justement la plus problématique ». C’est là que les conséquences sont majeures : baisse de la sensibilité auditive; diminution du QI, anomalies génétiques à la naissance, alétration du développement moteur, retard d’acquisition du langage…Je continue ?
Si vous insistez… L’autisme serait multiplié par dix chez les bébés de femmes vivant leurs deux premiers mois de grossesse dans une zone traitée avec ces pesticides organochlorés.
Bon appétit.

(2 commentaires)

  1. Toutes les cellules de l’univers seraient l’aboutissement d’un continuum issu d’une cellule ancestrale apparue il y a environ 1 milliard d’années (Cavalier-Smith 2006). 78 % de nos gènes sont présents chez les invertébrés. (Prachumwat et Wen-Hsiung Li 2008).
    1) Qu’est-ce qu’un cancer ?
    Un cancer est une maladie provoquée par une déficience du contrôle de la division cellulaire, amenant la cellule à proliférer par perte de la faculté à s’autodétruire (apoptose).
    Le cancer peut avoir une origine génétique favorisante (15% des cas). Il est aussi provoqué par des substances chimiques, virus ou radiations capables d’endommager l’ADN ou de perturber le fonctionnement de la cellule notamment ses mécanismes de contrôle.
    Nota : Une tumeur est un amas de cellules malades ; un sarcosme est un cancer des tissus conjonctifs des os ou des muscles ; un carcinome est un cancer des tissus épithéliaux tels que la peau.
    2) La division cellulaire
    Son dérèglement est à l’origine des cancers.
    La division des cellules est indispensable pour construire un être vivant. L’homme à besoin de renouveler quotidiennement 1 milliard de cellules. Ainsi chaque division amène le doublement des gènes dans la cellule mère et leur répartition entre deux cellules filles.
    Trois contrôles sont opérés, au cours de la division cellulaire à chacun des points de surveillance “ ” (voir schéma)
    • Un point en G1, étape essentielle, pour vérifier l’intégrité de l’ADN notamment sous le contrôle du gène p53 capable d’ordonner la
    réparation puis la division de la cellule ou son suicide (apoptose).
    (La fumée de cigarette provoque la mutation du gène “p 53” )
    • Un point en G2 pour vérifier que la réplication des chromosomes est achevée (en cas de métamorphose chez certains animaux).
    • Un point de contrôle dit “fusorial” ou G3 pour vérifier que les chromosomes sont alignés avant la division du cytoplasme (cytocinèse).
    Nota : – Les oncogènes : sont des gènes ayant subi une mutation capable d’induire un cancer par action sur les mécanismes de surveillance…
    (50 oncogènes sont identifiés, le gène RET est lié au cancer de la thyroïde).
    -Les gènes suppresseurs de tumeurs agissent selon le principe inverse des précédents, dominants ils sont efficaces même en présence d’un allèle déficient.
    L’homme doit renouveler quotidiennement le 10 000e de son capital cellulaire.
    Plusieurs mécanismes favorisent la stabilité des gènes au cours de la division cellulaire. Bien que les “réparations” soient possibles, la probabilité d’une erreur de transmission s’accroît avec le temps elle dépend également de la vitalité de l’organisme à se protéger.
    3) La cause des cancers
    Le processus de cancérisation doit suivre un chemin correspondant à la levée des contrôles portant sur plusieurs gènes (au moins 6 …?). Il faut donc du temps pour que les cellules cumulent ces mutations. L’âge est un facteur prédisposant, mais ce ce n’est pas une cause. Les facteurs dits
    comportementaux culpabilisant (obésité, sédentarité) ne sont pas des causes, mais des postures, propices à la mise en relation avec une cause.
    Quelles sont elles ?
    On sait que plus de 80 % des cancers ont une source non génétique (Kanavos 2006) c’est à dire qu’ils sont occasionnés par des facteurs environnementaux (endogènes ou exogènes) qui peuvent altérer
    soit les cellules souches (ayant le pouvoir de produire l’ensemble des tissus spécialisés nécessaires à l’organisme),
    soit les mécanismes de contrôle décrits ci-dessus.
    La cause chimique est la première qui fut évoquée, elle reste difficile à mettre en évidence (à l’exception du tabac).
    – Katsusaburo en 1915 testant le goudron à dose très faible sur 137 lapins, dû attendre 1 an
    pour constater que 7 d’entre eux avaient développé une tumeur.
    – Bruce Ames a mis au point en 1975 un test qui permet de définir si une substance est
    mutagène. Des bactéries mutantes incapables d’assimiler l’histidine (un acide aminé) sont mises en
    présence d’une substance à tester. Cette dernière sera considérée “mutagène” si elle est capable de
    produire la mutation inverse en rendant aux bactéries la possibilité de se développer.
    – Robert Bellé en 2007 utilise les gamètes d’oursin. Même si l’oursin ne développe pas de
    cancer son particularisme permet de suivre les étapes biochimiques relatives aux points de contrôle
    de l’ADN endommagé. Ce modèle permet de tester la toxicité potentielle à très faible dose et à long
    terme d’une molécule, c’est à dire sa toxicité chronique.
    Ce sont donc de nombreux facteurs génétiques ou épigénétiques qui peuvent causer les cancers.
    Les théories évoluent et s’affinent. On pensait que certains radicaux (CH3-) très présents sur les
    gènes suppresseurs des tissus cancéreux n’étaient qu’une conséquence de la maladie. On pense
    maintenant qu’ils en seraient la cause ?
    Conclusion :
    L’intégrité des gènes chargés du contrôle de l’ADN est essentielle. Des contrôles s’opposent à la
    dérive génétique par mutations, dont l’accumulation aboutit à la prolifération des cellules en
    tumeurs cancéreuses. Un agent cancérigène ne pourra produire un effet délétère que s’il est capable
    d’atteindre sa cible, la perturber, s’y maintenir, et proliférer au sein de l’organisme. C’est donc en
    termes de probabilités qu’il y a lieu de mesurer le risque de contracter un cancer.
    Des fruits et des légumes 5 fois par jour, peut-on les consommer sans crainte ?
    La consommation de légumes n’est pas la cause des cancers. Mais il y a lieu de se préoccuper
    des pesticides qu’ils peuvent véhiculer. On utilisait autrefois des molécules à toxicité aiguë,
    provoquant des réactions violentes. Aujourd?hui leur action est lente et insidieuse. La molécule
    étrangère est capable de pénétrer un organisme de s?y installer et d?agir selon l?opportunité.
    Il faut donc raisonner en terme de probabilités et non de fatalité.
    Les agressions naturelles sont quotidiennes, qu?elles soient chimiques, physiques (radiations),
    biologique (virus), l?homme peut en ajouter (pesticides). Un organisme en bonne santé saura
    réagir sauf s?il est fragile ou trop sollicité (fœtus, enfant, vieillard, malade).

  2. oui ça fait froid dans le dos… pour a part quand javais un jardin maintenant jsuis en appart je mettais de la biere dans un pot et les bestioles adoraient ça et venait crever dedans.. meilleur insectiside et en plus Bio!!!
    bon sang ça fait peur tout ça!!! merci de nous informer

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