Voici une question qui est absente de tous les manuels de psychologie du développement ! Et même d’autres livres éducatifs ou indicatifs concernant la petite enfance.
Pourtant, c’est une question très actuelle dans ma petite famille. Mon fils, deux ans et demi, est « amoureux » (bien qu’il ne le dise pas comme ça) d’une certaine Manon, « sa copine » (là, il le dit) de crèche.
J’ai donc choisi de déroger aujourd’hui à la règle des lundi psycho, où je vous parle surtout des études et recherches sur les étapes du développement de l’enfant, pour aborder cette question d’une actualité brûlante.
Ne prenez pas peur, je n’essaie pas de vous démontrer ici que mon fils est réellement amoureux, en m’appuyant sur des définitions savantes ou poétiques de l’amour.
N’empêche, quelque chose se passe. Tout d’abord, il ne parle que de la dénommée Manon. Ensuite, dès qu’il la voit arriver, il fait la parade. Et là, il n’y a pas d’abus de langage : il saute, danse, tourne autour d’elle ; si il le pouvait, il ferait la roue, j’en suis sure.
Mon fils serait-il une exception ou un enfant précoce du côté des sentiments ? Je ne pense pas : ma fille, au même âge, était « amoureuse » (elle ne le disait pas comme tel) d’un copain de crèche. Elle ne faisait pas la parade quand elle le voyait mais formait un couple très uni avec ce camarade de jeu dont elle parlait tout le temps. Avant de le remplacer, en maternelle, avec un petit garçon de la grande section, dont elle était littéralement fascinée.
Je serais curieuse de connaître votre expérience en la matière…