Si vous écoutez les infos, vous savez sans dout que la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) a obtenu le 12 novembre, pour la première fois, la condamnation d’un employeur pour un licenciement lié à l’état de grossesse d’une salariée qui l’avait contactée.
Il s’agit d’une femme, esthéticienne en CDI, la jeune femme avait contacté la Halde en janvier 2007, après avoir été licenciée par son employeur cinq jours après avoir annoncé sa grossesse.
Les futures mamans semblent ne plus subir ce type de discrimination, car sur cent cinquante réclamations reçues par la Haute Autorité au sujet de discriminations liées à la grossesse depuis 2005, une centaine ont été déposées en 2008. (Source : Le Monde).
Le licenciement fondé sur l’état de grossesse de la salariée est condamné à la fois par le code du travail (articles L. 122-45 et L. 123-1) et par le code pénal (article 225-1).
Mais, même si les employées ne sont pas licenciées, le retour après le congé de maternité peut être très difficile : « mise au placard », absence de promotion… Le Monde publie quelques témoignages.
Pourtant, beaucoup de femmes restent compétitives et inventives pendant la grossesse, (et même après 🙂 !
Que les employeurs se rassurent : les femmes enceintes gardent leur mémoire et leurs capacités cognitives !
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