La Commission de la Sécurité des Consommateurs a demandé officiellement en ce début de mois que les pouvoirs publics français contribuent à l’adoption d’un texte européen qui interdiraient certaines substances chimiques dans les vêtements pour enfants.
La Commission a testé 45 vêtements pour enfants suite à de nombreuses plaintes de parents : eczémas et œdèmes dûs aux sous-vêtements, boutons-pressions et décorations détachés et ingérés, etc.
Pour être le plus objectif possible, les vêtements de grande marque ont été autant testés que les vêtements de hard-discount.
Sur tous les tests effectués, les essais de résistance au feu et analyses chimiques n’ont pas soulevé de gros dangers. Par contre les tests mécaniques soulèvent de nombreuses défaillances :
« de nombreux éléments détachables (boutons ou éléments décoratifs) ne résistent pas à une traction minime et certaines étoffes peuvent se déchirer trop facilement »
La CSC « demande aux pouvoirs publics d’intervenir auprès des instances européennes en vue de promouvoir l’adoption de textes y interdisant la présence de substances indésirables (phtalates et formaldéhyde) ou de métaux lourds ».
En attendant (et en espérant) que la mesure soit adoptée, la Commission conseille aux consommateurs de laver systématiquement et soigneusement les vêtements de nos enfants avant la première utilisation, ce qui permettrait de réduire les apprêts « potentiellement allergènes ».
Quelques conseils supplémentaires, pensez à utiliser une lessive douce, écologique, qui n’agressera pas la peau de bébé à grands renforts de tensio-actifs.
Et enfin, ayez le réflexe coton biologique. Les vêtements en fibres naturelles sont teints avec des couleurs sans métaux lourds. De plus le coton biologique est plus doux au toucher et plus résistant que le coton traité qui est plus cassant à cause des pesticides utilisés.
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