Les bébés qui marchent apprennent à éviter les falaises, donc à se méfier du vide.
Comment est-on arrivé à cette conclusion ? En étudiant le comportement et le rythme cardiaque des bébés. Bien entendu, il ne s’agissait pas d’analyser le comportement des petits près de vraies falaises ; les psychologues ne sont qiand même pas des brutes !
Il a fallu donc simuler la falaise, en utilisant un tissu à damiers dont la moitié es disposé en dessous d’une surface vitrée, sur laquelle Bébé se déplace, et l’autre moitié est posée un mètre plus bas.
Les bébés de 2 mois sont sensibles à la profondeur, car leur rythme cardiaque change. Mais, avant 7 mois, Bébé ne s’arrête pas au bout de la « falaise », si sa mère l’appelle.
Les bébés qui marchent à quatre pattes ne manifestent pas l’accélération du rythme cardiaque, contrairement aux enfants qui marchent ou qui utilisent un trotteur.
La marche, avec les capacités de perception associée, sert ainsi à l’enfant pour apprendre à éviter le vide.