Les chiffres laissent songeur et font relativiser nos petits problèmes de parents (et enfants) gâtés : 1 enfant de moins de cinq ans meure toutes les 30 secondes des suites du paludisme, en Afrique. Tous âges confondus, 2 à 3 millions de personnes meurent chaque année à cause de cette maladie, principalement en Afrique subsaharienne.
Sans compter les graves séquelles neurologiques, pulmonaires et rénales qui touchent notamment les enfants.
Mais l’espoir est permis, surtout grâce à trois moyens de lutte « antipalu » (source principale : Les Echos du 9/09/2008) :
– l’armoise, une plante chinoise qui tue la parasite, mais dont la production reste très difficile et qui doit être associé à d’autres molécules pour éviter l’adaptation du parasite ;
– le vaccin, le lus avancé étant celui du laboratoire GSK (en partenariat avec des chercheurs de l’Université de Barcelone, avec des financements de la fondation Bill Gates). Actuellement en phase d’essai, il devrait être mis sur le marché en 2012, à destination des enfants et nourrissons ;
– la moustiquaire imprégnée d’insecticide. L’OMS estime que 350.000 décès ont pu être évités durant les derniers 3 ans, grâce à la distribution de ces moustiquaires. Elle prévoit d’en fournir gratuitement 250 millions, dans les 3 à 5 ans à venir.
La recherche et développement en la matière sont amplement soutenus par des financements importants (provenant notamment des fondations Bill Gates et Bill Clinton).
Les actions dans ce domaine se multiplient. Après la première Journée mondiale de lutte contre le paludisme (en avril), l’OMS vient de publier un rapport sur les progrès de ce combat et, le 25 septembre, le Roll Back Malaria présentera le Global Malaria Business Plan, lors d’une assemblée générale de l’ONU.
Pour en savoir plus : lire les dossiers de l’OMS.