C’est du moins la conclusion d’une étude néo-zélandaise, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue scientifique European Respiratory Journal. Plus exactement, la comparaison effectuée entre 1 377 enfants dont la mère vivait à la ferme pendant la grossesse et 566 enfants de même âge (5-17 ans) dont les parents vivaient en ville enfants a montré que les premiers ont 50 % de risque en moins de souffrir d’asthme ou d’eczéma.
De plus, le risque serait d’autant plus faible que l’enfant continue à vivre au contact d’animaux domestiques.
Ce résultat n’est pas vraiment un scoop : d’autres études, dont une menée par a l’Inserm (unité 408), en collaboration avec des médecins du King’s College à Londres, avaient mis en évidence sur un échantillon de plus de 6 000 personnes que le fait d’avoir vécu dans une ferme pendant l’enfance était un facteur très nettement protecteur contre l’allergie en général et l’asthme en particulier.
Une des explications avancées est que l’excès d’hygiène… nuit à la santé 🙂 Une autre réside dans la consommation de lait non pasteurisé, lorsqu’on habite à une ferme.
La vie à la ferme n’est pourtant pas exempte d’autres problèmes car certaines bactéries responsables de fausses couches chez les animaux peuvent se transmettre aux humains et provoquer les mêmes complications.
Source : Le Figaro.
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