Décalotter ou pas ?

J’ai déjà évoqué cette question ici. Comme pour la nourriture ou les soins de puériculture, les temps changent et les avis aussi. Lorsque nous étions petits, le décalottage des bébés était systématique, « à la dure » (enfin bon ça ne m’a pas concernée personnellement 🙂

Cette pratique est actuellement proscrite, en raison d’un risque possible d’infection ou de blessure.

Certains pédiatres recommandent le laisser-faire, d’autres conseillent le décalottage en douceur.

L’inconvénient du laisser-faire est si… ça ne se fait pas tout seul. Du coup, le moindre microbe niché dans le sexe de Bébé peut provoquer une infection ou une irritation (rougeur, douleur) puisqu’on ne peut pas nettoyer à l’intérieur.

Ma pédiatre fait partie des partisans du décalotage en douceur. Lors de la visite rituelle des 2 ans (de mon fils), elle nous a dit de commencer le décalottage progressif dans le bain. Quelle gageure ! J’arriverai à attraper plus rapidement des truites dans une eau vive 🙂 Mais en super-maman et super-papa, nous sommes quand même arrivés à 1) attraper le sexe 2) tirer doucement sur le prépuce, en arrière. Nous constatons les améliorations quotidiennes, mais sommes loin du but… Sans parler du fait qu’on a éveillé un vif intérêt pour la chose 1) de la part de Bébé 2) de la part de sa soeur aînée (qui veut nous aider :-))

Bref, si nous n’arrivons au résultat tout seuls comme des grands, la pédiatre va nous aider. Donc si votre petit garçon n’est pas décalotté avant 3-4, il est possible que le pédiatre le fasse dans son cabinet, probablement sous anesthésie – ce qui vaut mieux qu’une opération chirurgicale en catastrophe en cas d’infection sérieuse (c’est ce qui est arrivé à un de mes neveux).