Je vous parlais ici de différentes manières de préparer une adoption, en évoquant brièvement les consultations médicales spécialisées. Je reviens à présent sur ces Consultations d’Orientation et de Conseils en Adoption (COCA).
Ces consultations sont aujourd’hui une quinzaine en France, mais devraient justement sous peu se développer car se régionaliser. Comme l’explicite cet article, les consultations médicales spécialisées en adoption trouvent leur intérêt dans le fait que les soignants habituels de nos enfants, médecins ou pédiatres, ne sont pas toujours au fait de certaines maladies dites « tropicales ». De même, selon leur pays d’origine, les enfants adoptés peuvent souffrir de particularités liées aux vaccinations ou, comme le cite l’article, de problèmes liés à une alcoolisation foetale. Les COCA permettent aussi de renseigner à distance, via internet, sur les dossiers médicaux des enfants, ca qui peut être très utile une fois que les parents adoptants sont dans le pays d’origine de l’enfant, surtout s’ils ne connaissent pas la langue du pays.
Enfin, les COCA ont aussi un but de soutien psychologique, des parents comme des enfants. Car d’une part, on a peut-être tendance à l’occulter, mais les parents adoptants peuvent aussi souffrir de baby blues ; et d’autre part, même si c’est encore plus long qu’une adoption à l’étranger, les enfants adoptés peuvent aussi être d’origine française (et métropolitaine), et dans ce cas, l’aspect « maladies tropicales » a moins de sens.
Les autres aspects du Plan Adoption vous ont été décrits ici par Christine, mais je précise qu’une formation des candidats à l’adoption, comme je vous en avais déjà parlé pour la Belgique, devrait être rendue obligatoire en France.
Photo : parentdish