« Adoption et maternage », c’est le thème du dossier du dernier Grandir autrement (juillet-août). Ce sujet m’a beaucoup touchée car depuis mon adolescence, j’ai pour projet de fonder une famille avec des enfants adoptés. La vie (et le budget soyons franche) a décidé que la première serait « de ma chair » mais le projet est toujours là.
On apprend beaucoup dans ce dossier. D’abord qu’une formation pour les parents adoptants a été rendue obligatoire en Belgique. Elle peut être suivie auprès des associations qui coordonnent les adoptions, comme larisa ou amarna. On nous conseille aussi une formation au portage afin de l’appliquer au plus vite. D’autres éléments à prendre en compte sont disponibles ici et ici, et aussi dans le dossier (je ne vais quand même pas tout vous retranscrire).
Une fois le bébé (car le dossier s’articule plutôt sur l’adoption des bébés), il se peut que « la greffe ne prenne pas », il existe alors une sorte de doula spécialisée dans l’adoption, mêlant psychologie et thérapie corporelle. Sur le plan de la santé, des consultations spécialisées pour les enfants d’ailleurs existent. Cela permet en plus de rencontrer d’autres parents adoptants, mais les groupes de discussion spécialiés existent aussi, et également sur internet : là, là et là. Des activités favorisant l’attachement sont disponibles sur le site du magazine.
Mais, la grosse innovation de ce dossier, c’est de dire que l’on peut allaiter un enfant adopté, ce qui est peu connu en général. Vous trouverez des informations sur ce sujet sur le site de La Leche League et vous pouvez évoquer le sujet sur cette liste de discussion.
Une bibliographie commentée est également sur le site de Grandir autrement, et une autre est disponible ici. Ce site est quant à lui consacré à un guide dont l’auteur, Laëtitia Toanen, intervient dans le dossier.
Voir aussi : adresses utiles, le site de la fédération Enfance et familles d’adoption et l’excellent site about (en anglais).
Je me souviens du jour où mon amie consultante m’a dit qu’une maman pouvait allaiter un enfant adopté.
Cela m’a secoué des pieds à la tête (dans le bon sens). Cela doit être quelque chose de fabuleux. Encore faut-il pouvoir adopter des bébés, ce qui est quand même assez difficile.
et encore faut-il que le bébé veuille, car s’il n’a connu que lebiberon pendant plusieurs semaines / mois,ce n’est pas gagné !
et dans le dossier, il est précisé aussi que c’est quelque chose qui peut être mal vu par les personnes qui font les « inspections » pour accoreder l’agrément, et conseillent de taire cette volonté !