Je voulais partager depuis quelque temps, avec vous, ce poème écrit par Wiliam Wordsorth qui résume si brillamment ce qu’on peut ressentir en regardant nos enfants au fil des jours.
« Mais toi, en qui l’aspect extérieur contredit
La grandeur de ton âme ;
Toi, le meilleure des philosophes, toi qui gardes
Encore ton héritage, oeil au milieu des aveugles,
Qui, sourd et silencieux, lis l’éternel abîme,
Habité à jamais par l’esprit éternel,
Voyant béni ! puissant prophète !
Tu possèdes ces vérités
Que toute notre vie nous peinons à trouver (…)
Petit enfant glorieux encore de la puissance
De cette liberté céleste de ton être (…). »
Le poème est extrait d’Ode : pressentiments d’immortalité – venant des souvenirs de la petite enfance.
Photo : Flickr.