Le poème du week-end

Photo Je voulais partager depuis quelque temps, avec vous, ce poème écrit par Wiliam Wordsorth qui résume si brillamment ce qu’on peut ressentir en regardant nos enfants au fil des jours.

« Mais toi, en qui l’aspect extérieur contredit

La grandeur de ton âme ;

Toi, le meilleure des philosophes, toi qui gardes

Encore ton héritage, oeil au milieu des aveugles,

Qui, sourd et silencieux, lis l’éternel abîme,

Habité à jamais par l’esprit éternel,

Voyant béni ! puissant prophète !

Tu possèdes ces vérités

Que toute notre vie nous peinons à trouver (…)

Petit enfant glorieux encore de la puissance

De cette liberté céleste de ton être (…). »

Le poème est extrait d’Ode : pressentiments d’immortalité – venant des souvenirs de la petite enfance.

Photo : Flickr.

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