Les les vendeurs d’huiles essentielles font des bébés (enfin, de leurs parents) une de leurs cibles principales. Car ces huiles peuvent avoir des efffets bénéfiques, utilisées comme médicament (par exemple en cas de rhume) ou en aromathérapie (par exemple une goutte d’huile essentielle de lavande, sous l’oreiller, pour faciliter une nuit calme). On peut donc trouver ici et là des huiles essentielles aux vertus (supposées ou réelles) variées.
Cependant, l’utilisations de ces huiles n’est pas sans danger. L’agence de sécurité sanitaire des médicaments le souligne, en publiant une série de recommandations et mises en garde pour les professionnels qui fabriquent et vendent ce produits.
En voici un extrait :
Bien que les matières premières naturelles (telles que les plantes et les préparations de plantes) soient utilisées dans les produits cosmétiques depuis très longtemps et qu’elles soient rarement associées à des effets indésirables pour le consommateur, le Comité d’experts des produits cosmétiques du comité de santé publique du Conseil de l’Europe tient à attirer l’attention sur le fait que la nature fournit des substances douées d’une grande activité, et qui par conséquent peuvent aussi présenter une certaine nocivité. Il est donc nécessaire de prendre en considération les risques que ces substances peuvent faire courir à la santé des consommateurs en fonction des connaissances actuelles de ces risques.
J’ajoute que seulement quelques huiles essentielles sont dénuées de nocivité pour Bébé (on peut demander conseil au pharmacien) et qu’elles doivent être diluées. Attention aussi aux listes de vertus qui feraient des huiles essentielles la panacée à tous les petites misères de Bébé (et de ses parents).
Lire aussi le blog Petits délices.