C’est le résultat d’une étude américano-britannique publiée récemment. En suivant 18 000 bébés d’environ 9 mois dont le tabagisme de la mère était connu, le Docteur Kate Picket est parvenue à cette conclusion qui semble plutôt étonnante : Les femmes ayant arrêté de fumer pendant leur grossesse ont des enfants plus faciles que les autres.
« On a cherché à savoir des éléments tels que si un enfant est réceptif ou non à de nouvelles choses, s’ils ont peur des étrangers, s’ils sont de bonne humeur ou non » a indiqué Kate Pickett.
4 groupes ont été étudiés : Les mères qui n’ont jamais fumé, celles qui ont arrêté de fumer pendant leur grossesse, celles qui fumaient peu et celles qui fumaient beaucoup. Il ressortirait que les enfants les plus faciles à vivre sont ceux dont la mère a arrêté de fumer pendant la grossesse (plus que celles qui n’ont jamais fumé !)
« C’est une association significative. Nous pouvons être certain que ce n’est pas dû au hasard. Nous pensons que le fait d’arrêter de fumer est une chose très difficile à faire à ce moment de la vie des mères. Et nous savons que la plupart des femmes qui arrêtent de fumer quand elles sont enceintes recommencent à fumer par la suite » a indiqué la directrice de l’étude. Donc ce qu’elles font est un acte maternel très spécifique pour protéger leurs bébés. Nous considérons cet acte comme un marqueur d’autres caractéristiques des femmes qui réussissent à arrêter de fumer. Cela pourrait également être un marqueur d’un tempérament facile ».
Cela dit, une maman capable d’arrêter brutalement de fumer pour son bébé a de toute évidence une bonne nature et un tempérament qu’elle pourrait transmettre génétiquement à son enfant non ?
« Je pense que c’est très important d’éviter de stigmatiser les femmes qui n’arrivent pas à arrêter de fumer » a déclaré le Dr. Pickett. « La grossesse est un moment très stressant ».
Pour celles qui cherchent une aide pour arrêter ou diminuer leur consommation : Tabac Info Service