J’avoue être un peu sceptique par rapport à cette méthode de préparation de l’accouchement. Mais le CHU de Montpellier y croit et, semble-t-il, cette méthode a déjà été testée avec succès par une centaine de futures mamans. Alors, placebo ou pas, l’essentiel est si ça marche.
Le but de l’hypnose est d’atténuer la douleur, en « modifiant » l’état de conscience de la parturiente – état qui serait proche de la rêverie ou de la concentration extrême. Mais, si c’est un médecin qui prépare les femmes avec cette méthode, celles-ci doivent s’auto-hypnotiser au moment de l’accouchement.
Au départ, la méthode était destinée aux femmes ayant des une contre-indication à la péridurale ou des angoisses majeures. Aujourd’hui, toutes les femmes peuvent y recourir, au 7ème ou 8ème mois de grossesse.
Après le Dr Dubourdieu, anesthésiste et initiateur de cette méthode, 3 sages-femmes et un anesthésiste sont en cours de formation. A la rentrée prochaine, la Faculté de Médecine de Montpellier devrait d’ailleurs mettre en place un diplôme universitaire d’hypnose médicale.
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L’hypnose ne peut pas être un placebo (ni un nocebo donc), c’est une véritable modification de notre état de conscience. Il s’agit simplement de quitter nos focalisations habituelles et donc nos stress (surtout avant un accouchement), pour « voyager » dans des sensations de bien-être, qui nous permettent de nous détendre, détendre le corps donc et accueillir le moment du passage.
Bonjour Angélique,
Je voulais dire par là que le fait de croire dans l’efficacité d’une méthode ou d’un médicament le rend efficace dans beaucoup de cas. C’est en ce sens qu’on peut parler de placebo.
Si une femme prend un médicament ou utilise une technique anti-douleur, le fait d’y croire peut réellement diminuer sa sensation de douleur.