Il ne s’agit pas d’une info alarmiste concernant les risques sanitaires d’un produit industriel mais d’une décision qui tombe comme un coup de tonnerre dans le monde de la puériculture : le gouvernement canadien vient d’interdire les biberons en plastique ! (source : Le monde).
En cause : une substance contenue dans ces plastiques dits alimentaires, le bisphénol A (BPA), suspecte d’engendrer des troubles hormonaux et neuronaux. Cela fait longtemps que les spécialistes ont classé le BPA dans la catégorie des « perturbateurs endocriniens ». Mais tout est question de dosage.
Les bébés étant plus exposés que les adultes, la décision du gouvernement canadien semble être motivée par le principe de précaution.
Quid de l’Europe ? L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a commandé de nouvelles études toxicologiques sur les risques de la BPA. L’AFSSA veille au grain et donne son avis sur cette substance.
En attendant la suite, n’oublions pas que le BPA est présent dans tous les polycarbonates, donc dans les récipients où l’on garde la bonne purée faite maison pour Bébé (au frigo ou au congel) ainsi que dans les bouteilles (d’eau) et verres en plastique avec lesquelles Bébé s’entraîne à boire (qu’est-ce qui est mieux ? le plastique ou le verre cassant éparpillé par terre, qui peut blesser ?) ! Ne parlons plus du film alimentaire et de l’alu mis à l’index pour leur toxicité !
Faut-il devenir parano ? Pour ma part, je préfère reste (assez) confiante, sachant que le principe de precaution envisage le scénario du pire, à partir des études faites sur des souris, et que, dans la survenue des maladies, d’autres facteurs peuvent intervenir, tels les prédispositions génétiques…
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