Don de sang placentaire

Sem_lymphocyte Saviez-vous que vous pouvez à l’accouchement faire un don de sang placentaire ? Les cellules souches qu’il contient peuvent être greffées à des patients dont la moelle osseuse ne fonctionne plus et leur sauver la vie ! Ce geste généreux est médicalement très simple à réaliser et totalement indolore, il vous contraint seulement, vous et votre enfant, à un contrôle de santé à la naissance et à 3 mois. Seules deux banques existent en France, à Bordeaux et à Besançon, et seuls quelques établissements y sont associés. Si vous êtes dans leur région et que cette démarche vous tente, n’attendez pas l’accouchement pour proposer votre don car il faut rencontrer un médecin spécialisé pendant la grossesse.

Pour plus de renseignements vous pouvez consulter le site de l’association Laurette Fugain.

Comme les autres dons de ce type en France, le don de sang placentaire est anonyme, gratuit et altruiste. Les banques de sang placentaire privées (où le sang est conservé et réservé à votre usage) sont interdites (contrairement aux Etats-Unis ou la Suisse par exemple). Le dernier paragraphe du site du don du sang indique qu’avec 5700 dons annuels, la France se place au 3e rang mondial pour l’exportation de greffons. Je m’interroge sur cette information : ces greffons sont-ils vendus ? A qui ? Pour quel usage ?

Crédit photo : Dr. Triche

(8 commentaires)

  1. J’avais découvert le don de sang placentaire en surfant sur le net lors de ma première grossesse. j’en avais parlé à mon gynéco et bien sur, la clinique où j’accouchais ne le pratiquait pas. J’avoue que je ne comprends pas pourquoi cette pratique n’est pas démocratisée dans tous les lieux d’accouchement , encore une absurdité !

  2. Le brouillon de mon billet disait que « malheureusement, il n’existe en France qu’une dizaine de maternités collectrices ». Pour le compléter, j’ai voulu savoir quel pourcentage des besoins cela couvrait et c’est là que j’ai découvert que nous sommes 3ème exportateur mondial. Alors je me suis dit que peut-être qu’avec ces 10 maternités on couvrait déjà largement les besoins et qu’il n’était pas nécessaire d’étendre le dispositif et j’ai supprimé le « malheureusement » de mon texte. Mais je ne suis pas sûre que ce soit la bonne explication… Quelqu’un en a une autre à nous proposer ?

  3. Merci pour la précision Virginie.
    Ca m’intéresse aussi parce que 10 maternités seulement, et il faut aussi que les mamans soient informées et OK pour le prélèvement. Ce serait vraiment intéressant de savoir si les besoins sont couverts.

  4. Le don placentaire induit le fait qu’une partie du sang que bébé prend au moment de sa naissance est prélevée .
    On commence à ne plus clamper les cordons avant que celui-ci n’ai cessé de battre . Si l’on procède à un contrôle de santé du bébé à 3 mois, c’est qu’il y a un risque .
    Maintenant, à chacun et chacune d’évaluer ce risque pour sa famille et de prendre la décision qu’il lui semble juste .

  5. Est-ce que le contrôle de santé n’est pas plutôt pour être certain que le sang prélevé est bien exempt de problèmes ou maladies ? et éviter ainsi une contamination ?

  6. Concernant la manière dont se déroule exactement l’acte médical (prélèvement sur cordon après le clamps ou avant etc.), je n’ai pas trouvé d’information en ligne.
    En revanche, j’ai trouvé un rapport de l’Académie de Médecine confirmant votre hypothèse Christine : les tests effectués ont bien pour but d’assurer la « sécurisation du greffon en matière de risque bactérien et viral ».
    Et j’ai également trouvé une « synthèse de presse » qui indique que la France manque de greffons et doit en importer à grands frais. Mais peut-être est-ce pour les besoins de la recherche alors que les besoins thérapeutiques sont couverts ?

  7. Bonjour,
    des renseignements honnêtes et impartiaux sur les banques de sang de cordon sur mon site.
    Les besoins de la France ne sont pas couverts entièrement, malgré l’ecellente qualité des greffons français.
    à bientôt,

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