C’est un garçon, gare à la dépression

Il paraitrait qu’accoucher d’un garçon prédisposerait plus au baby blues, voire à la dépression sévère. Diantre, fichtre ! C’est les résultats d’une étude de chercheurs de l’Université de Nancy.

L’étude portait qur 181 femmes, un tiers présentait des symptomes de baby blues, voire de dépression. Et sur ce tiers, 75% avaient eu des garçons.

L’étude a révélé également que même si elles ne souffraient pas de baby blues, 70% des mamans de garçons avaient une moins bonne qualité de vie (j’avoue que je ne sais pas trop ce qu’ils entendent par « qualité de vie ») que les mamans de petites filles.
Le fait que ce soit ou pas le premier enfant de la fratrie n’influencerait pas cette déprime.

Les précédentes études portant sur ce thème donnaient des résultats contradictoires ; Certainement parce qu’il existe de nombreuses sociétés où culturellement, donner naissance à un garçon est bien plus valorisant. c’était donc les mamans de petites filles qui connaissaient cette déprime post natale.

On ne sait pas encore le pourquoi du comment. Peut-être les mamans ont-elles plus « envie » de filles ? Peut-être que les foetus masculins induisent des hormones différentes et plus propices aux coups de blues ? Aucune idée mais pas de quoi s’inquiéter non plus si vous attendez un garçon.

Qu’on attende une fille ou un garçon comme le disait Lila, peu de mamans y échappent en réalité. La chute vertigineuses des hormones, la fatigue, un ventre plat sans bébé mais pas encore plat, une épisio douloureuse, les nuits entrecoupées…Pour peu que tout ne se soit pas passé exactement comme on le voulait, il suffit d’un rien pour basculer dans une déprime. Cela devrait rentrer dans l’ordre assez vite, mais si la situation s’installe et empire, n’attendez pas pour consulter. Les troubles varient en effet pas mal d’une maman à l’autre, du plus simple au plus compliqué.