L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) publie régulièrement des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. 80% des accidents qui touchent les enfants entre 0 et 6 ans sont des accidents domestiques. Au top des accidents, les chutes : 73% des accidents chez les moins d’un an.
Inquiets par tous ces statistiques, nous pouvons être tentés de sécuriser au maximum notre habitat pour protéger Bébé. Mais où fixer la limite ? Respecter à la lettre les règles de sécurité domestique serait-ce nécessaire ? Et serait-ce suffisant ?
Car le risque est de passer à une sorte d’escalade sécuritaire, encouragés par les produits disponibles sur le marché de la puériculture : cale-portes, protections pour les coins des meubles, voire… casque anti-chutes !
Certes, l’environnement peut être hostile pour Bébé, par essence un petit aventurier. Mais ne faut-il pas l’accompagner dans l’apprentissage du risque et du danger, plutôt que trop le protéger, en le coupant de la dure réalité ? Ne faut-il pas que l’enfant apprenne un jour ou l’autre que se cogner contre la table peut faire mal ?
Personnellement, je n’ai jamais protégé les meubles. Je suis donc contente que l’INPES publie une brochure sur la prévention contre les accidents domestiques, en mettant l’accent non seulement sur les règles nécessaires de sécurité (par exemple celles concernant les produits d’entretien ou les médicaments) mais aussi sur l’éducation des enfants pour qu’ils évitent eux-même les dangers.
Certes, l’enfant doit être en âge de comprendre cela. Ce qui ne dispense pas les parents d’observer des règles simples, comme par exemple le fait d’être particulièrement vigilant quand ils changent leurs bambins sur la table à langer…
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