En février dernier, l’installation d’une boîte à bébés a soulevé une vive polémique au Japon. Finalement, devant la multiplication des avortements et la baisse dramatique de la démographie, le gouvernement a pris la décision d’installer une première boîte à bébé.
De nombreuses personnes craignent que ces boîtes n’incitent à l’abandon en facilitant à ce point cet acte toujours douloureux. Pourtant, dans l’actualité récente, on lit toujours des histoires de bébé abandonné dans la rue. L’espoir de survie représenté par ces installations n’a donc rien de négligeable.
En Belgique, deux faits divers successifs plaident en faveur de la multiplication de ces boîtes d’accueil. Il y a un mois, au grand effroi de la population, le corps d’un nouveau-né a été retrouvé sur la plage d’Ostende, une station balnéaire très fréquentée. Ce bébé était âgé de cinq jours lorsqu’il a été jeté à l’eau. (source)
La semaine dernière, près d’Anvers, à Borgerhout, la boîte à bébés installée par l’association « Moeders voor moeders » (Mères pour mères) a accueilli le petit Thomas âgé lui aussi de cinq jours. Son prénom lui a été donné par les autorités car on ignore tout de son identité. (source)
Ainsi que le soulignent les opposants de ces installations, ces boîtes à bébés sont le signe d’un échec de la société à aider une mère en détresse. Katrin Beyer, de « Moeders voor Moeders », partage ce constat mais elle est bien obligée de constater que la boîte a été utile pour une mère au moins.
En Allemagne, 83 boîtes sont installées et elles ont déjà recueilli 300 nourrissons…
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La première boîte à bébés installée au Japon
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