L’annonce de l’essai d’un vaccin anti-paludisme a suscité un immense espoir un peu partout dans le monde. Ce n’est que la toute première phase d’essai et, d’ici à une éventuelle vaccination des populations à risque, il s’écoulera de très nombreuses années, il ne faut donc pas se réjouir trop vite.
Les premiers résultats semblent encourageants. Deux groupes d’enfants ont été testés (l’un avec le vaccin anti-palu, l’autre avec le vaccin anti-hépatite B). Dans le premier groupe, on ne dénombre « que » 22 infections contre 46 pour le second.
Toutefois, ainsi que le rappelle le Pr Pierre Druilhe de l’Institut Pasteur à Paris, il semble que le vaccin agisse plus comme retardateur que comme protecteur. La contamination aurait bien lieu mais ne serait pas visible aussi vite chez les enfants vaccinés.
Le vaccin anti-paludisme est un défi considérable. Cette maladie est provoquée par un parasite transmis par les moustiques, on dénombre pas moins de 400 espèces de ce parasite. Pire encore, au cours de leur vie dans leur hôte, ces parasites se modifient totalement à 3 reprises ! (source)
Le paludisme tue environ un million de personnes par an, c’est la première cause de décès des enfants de moins de cinq ans en Afrique. L’enjeu est aussi énorme que le défi !
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