C’est une première en France. 20 000 enfants seront suivis dès la naissance, durant plusieurs années, afin de mettre en évidence les facteurs sociaux, familiaux, sanitaires, scolaires et environnementaux qui influent sur leur développement.
Baptisée Elfe : Grandir en France, cette enquête est menée conjointement par plusieurs organismes publics : l’Institut national d’études démographiques (INED), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), l’Institut de la veille sanitaire (INVS), l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, au Ministère de l’éducation nationale, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), la Direction générale de la Santé (DGS) et la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf).
Il s’agit d’une étude de cohorte, c’est-à-dire d’un groupe de personnes sélectionnées en fonction du degré d’exposition à une maladie ou à un facteur de risque (par exemple, parents fumeurs ou non-fumeurs), suivi pendant une certaine période et comparé à un groupe témoin, non exposé.
Parmi les objectifs de cette vaste étude, je note celui de mieux connaître l’influence de la prématurité et des infections survenues pendant la grossesse sur le développement de l’enfant, ainsi que l’impact de l’exposition au plomb, au phtalates et aux pesticides.
Je note aussi des objectifs inédits, comme celui d’étudier l’effet des séparations des parents, des recomposition familiales et de la résidence alternée sur le développement de l’enfant.
A suivre, donc…
Pour en savoir plus : lire le communiqué de presse et l’article du FIgaro, visiter le site de l’enquête.