Nous sommes tellement habitués à n’entendre parler des virus que sous leur jour le plus terrifiant qu’on en oublierait presque leur incroyable diversité.
Si les virus de la grippe, du Sida ou du SRAS peuvent faire des ravages, bien d’autres sont si bénins que nous ignorons seulement les avoir contractés ! Ne vous est-il jamais arrivé de vous sentir un peu mal en point pendant un jour ou deux et d’avoir mis cela sur le compte de la fatigue ? Pourtant, parfois, c’est un petit virus bien bénin que vous avez contracté et votre organisme s’est si bien défendu que vous n’en avez presque pas eu conscience !…
En plus des gros méchants et des petits sans danger, il existe une troisième catégorie : les bénéfiques !
On a découvert la présence de mêmes rétrovirus endogènes chez des espèces séparées de millions d’années et donc de nombreuses phases d’évolutions. Pendant longtemps, on a cru que ces virus étaient des traces d’infections anciennes, transmises avec tout le reste du patrimoine génétique.
Pourtant, surprise !, on s’est aperçu que les brebis qui étaient dépourvues de ces rétrovirus endogènes ne pouvaient mener une gestation à son terme car leur utérus était mal développé ! Ces rétrovirus seraient donc bien plus que des traces : de précieux alliés ! (source)
Peut-on en déduire que ces virus mortels que je citais au début de ce billet pourraient, à terme, devenir aussi des alliés de notre évolution ? Réponse dans 7 millions d’années environ !
Lire aussi : Attention, la grippe revient !
Faux-jumeaux : l’influence du garçon
Les probiotiques, nos nouveaux amis ?
L’antibiotique, cet inconnu
On le sait, on nous l’a dit et répété : Les antibiotiques, c’est pas automatique. Oui, mais pendant des années, on nous les a présentés comme le remède universel. Alors, finalement, qu’en penser ? Un peu d’histoire pour y voir