Quelque soit l’écart d’âge entre l’aîné et son cadet, tôt ou tard, le premier rappelle de façon bien sentie à ses parents qu’il est là.
Oui, il doute, cet aîné ! Vous lui avez dit et montré que vous l’aimiez toujours autant et même plus qu’avant, bien sûr. Mais, à l’occasion de sa première rentrée scolaire, il n’est pas rare qu’il vive mal de devoir quitter la maison alors que le bébé, lui, il y reste ! Trop injuste !
En fait, au moment de la naissance, beaucoup de doutes et de questions apparaissent chez l’aîné. Elles sont diffuses, il ne les pose pas et semble aller bien. C’est seulement au moment d’un événement nouveau que le vase débordera et que votre grand garçon ou votre grande fille sera soudainement méconnaissable.
Des crises de larmes ou de colère, des régressions (pipi au lit alors qu’il était propre, envie du biberon, etc…) ou encore des cauchemars marqueront cette angoisse. Généralement, il suffit de méler douceur (montrer encore et encore votre amour pour votre aîné) et fermeté (réaffirmez-le dans son statut de grand) pour que tout rentre dans l’ordre. Il faut lui consacrer du temps rien qu’à lui, sans le bébé. Profitez des halte-garderies ou des grands-parents pour vous libérer ces moments. Faites des choses que vous ne feriez pas avec le bébé : préparer un gâteau, par exemple. Non seulement il se régalera, mais il aura aussi la fierté de l’avoir fait.
Chez certains enfants, ces passages sont très marqués, très violents. Chez d’autres, c’est beaucoup plus diffus, comme réparti en petites phases. Il n’y a pas de crise-type, à chaque enfant, sa façon de s’exprimer. C’est pour cela qu’il est important, malgré le travail, malgré les soins au bébé, de rester attentif à l’aîné.
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La diversité des réactions des parents construit l’enfant
Les parents ne réagissent pas tous de la même façon face aux sentiments de leurs enfants. Certains ne tolèreront aucune expression de la colère tandis que d’autres inciteront, au contraire, à dire tout ce qui ne va pas, peu importe