Dans les grandes villes du Vietnam, le recours à une babysitter ou une nourrice est une tendance qui monte très fort. Cela a provoqué l’apparition d’agences de placement spécialisées.
Beaucoup de parents quittent la maison très tôt le matin, souvent vers 6h30, et ne rentrent que tard le soir, parfois après minuit. C’est le cas dans de nombreuses professions dont les journalistes, les avocats, les médecins, etc… Pour leurs enfants, le recours à une nourrice est absolument indispensable et pour beaucoup de jeunes femmes de la campagne, une vraie aubaine !
Dans les rizières, le dur travail du riz ne rapporte guère. Une jeune femme témoigne ainsi que sa famille qui dispose d’un champ d’environ 500m² ne gagne qu’environ 800 000 dôngs. Ce maigre capital doit leur permettre de tenir 3 mois, c’est à dire jusqu’à la prochaîne récolte.
La famille qui l’emploie lui verse généreusement un salaire de 800 000 dôngs, elle gagne donc à elle seule en un mois ce que sa famille gagne en 3 mois ! Toutes n’ont pas sa chance, les salaires des baby-sitters débutent à 500 000 dôngs, mais il y a fort à parier que la pénurie de nounous fera monter les prix. (source : Le Courrier du Vietnam)
* pour info : 800 000 dôngs équivalent à environ 36 euros…
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Le retour des nourrices
Aujourd’hui, le terme de nourrice est entendu comme gardienne d’enfant et plus comme à son sens originel qui signifiait femme qui allaite l’enfant d’une autre. Pourtant, alors que les bienfaits de l’allaitement ne sont plus à démontrer, il semble logiq…