Les bébés prendraient le goût du grignotage dès leur vie intra-utérine

Junk Nous savions déjà que le régime alimentaire de la future maman influe sur la santé de son bébé.

C’est ce que met en avant une nouvelle étude, en affirmant que les bébés dont les mamans ont consommé pendant la grossesse et l’allaitement de la junk-food, c’est-à-dire de la nourriture industrielle à grignoter (barres chocolatées, chips, brioches et autres produits industriels trop sucrés, trop gras ou trop salés), sont prédisposés à avoir une surcharge pondérale très tôt après la naissance.

En plus, ces enfants seraient plus attirés par  ces produits. Comme si cette consommation devenait en quelque sorte une drogue, comme l’indique un des auteurs de l’étude (dans Le Guardian).

Les auteurs soulignent également les effets nocifs pour la santé de Bébé de ces pratiques de « manger pour deux » pendant la grossesse.

Cette étude a été réalisée en Grande-Bretagne, où le taux des enfants obèses de moins de 6 ans a augmenté de 10% en 20 ans. Elle a été menée sur des rats (ce qui est courant pour ce genre d’études), mais donne des indications intéressantes pour la santé des enfants, selon les chercheurs de l’Université de Londres qui l’ont effectuée. Un article tiré de cette recherche est en cours de publication dans la revue scientifique British Journal of Nutrition.

Lire le résumé de l’étude (en anglais).

Lire aussi : Peut-on encore manger pendant la grossesse ? et  Enceinte : un  poids, deux mesures

Photo : Flickr.

(2 commentaires)

  1. Merci d’avoir cité vos sources.
    Je tiens à vous signaler une coquille fâcheuse dans votre article : l’étude ayant été réalisé sur des RATS, il convient de le préciser, en particulier lorsque vous dîtes :
    « …sont prédisposés à avoir une surcharge pondérale très tôt, même dès la 10ème semaine après la naissance. »
    Il s’agit 10 semaines dans l’âge d’un rat.
    Sinon, le fait que l’étude a été réalisée sur des rats est d’autant plus intéressant, parce que cela enlève certains biais : les différences ne peuvent pas être liés à des facteurs socio-économiques, par exemples.
    Très intéressant.
    Le résumé tiré directement de l’étude elle même (l’abstract) est là :
    http://journals.cambridge.org/action/displayAbstract?fromPage=online&aid=1299880

  2. Effectivement, vous avez raison pour l’âge. J’ai modifié la note. Ceci dit, il n’y a rien d’étonnant que l’étude soit faite sur des rats : c’est le cas de ce genre d’études, et heureusement !
    Vous avez raison pour les aspects socio-économiques ; je parlerai dans une prochaine note d’une autre étude sur ces aspects.

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