Il y a des jours où les choses les plus simples deviennent subitement ingérables. Et pourtant, c’est parfois précisément à cause d’une gestion rigoureuse.
Hier, mercredi, une jeune femme de 38 ans, enceinte de six mois, a brusquement ressenti des contractions et a perdu un peu de sang. En toute logique, elle appelle une ambulance et se croit tout près de recevoir les soins qu’il lui faut. Malheureusement, cette jeune femme ignorait qu’elle allait vivre un cauchemar…
L’ambulancier s’est présenté à neuf hôpitaux de la préfecture de Nara pour faire prendre en charge sa patiente. Or, chaque fois, il lui a été répondu qu’il n’y avait pas de lit disponible. En désespoir de cause, l’ambulancier a décidé de tenter un hôpital d’Osaka. Hélas ! En route, ils eurent un accident avec un camion !…
Quand la jeune femme a enfin été admise dans un hôpital, cela faisait plus de trois heures qu’elle avait appelé des secours et les urgences n’ont pu que constater le décès de son bébé. On ignore si c’est l’accident qui est la cause du décès ou pas.
Au Japon, l’émotion et la colère sont immenses. L’an dernier déjà, une jeune femme était morte faute d’avoir pu se faire admettre dans l’une des vingt (vingt !) maternités auxquelles elle s’était présentée. La chasse aux coûts a parfois un coup extrêmement élevé… (source)
Carte ci-contre : flèche verte, préfecture de Nara, flèche rouge, Tokyo.
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Illustrations : Weebism – Stock Xchng & Carte : Wikimedia Commons