L’une des particularités les plus émouvantes du nouveau-né est, à mon avis, la fontanelle antérieure. Ce petit espace sur le haut de la tête où la peau palpite au rythme des pleurs du bébé, c’est pour moi le symbole le plus flagrant de la fragilité des nourrissons. Je me rappelle des premiers shampooings que je faisais à mon fils aîné, j’osais à peine passer les doigts sur la fontanelle !…
En réalité, la fontanelle est constituée d’une membrane cartilagineuse, très souple mais suffisamment solide pour résister au shampooing !
Son rôle est d’assurer la liaison entre les différentes parties du crâne. Le cerveau continue à grandir après la naissance, si les os de la tête étaient solidaires, cela compromettrait cette croissance. La nature, décidément bien faite, a donc prévu des espaces pour la transition, ce sont les fontanelles. Car, oui, il y en a plusieurs : la fontanelle antérieure, la fontanelle postérieure et les fontanelles sphénoïdales. Elles commencent à se refermer vers 3 mois et disparaissent généralement entre 18 et 30 mois.
Outre leur propriété de zone tampon pendant la croissance de la tête, les fontanelles favorisent également la naissance en permettant une certaine flexibilité du crâne lors de la naissance. Enfin, ce sont de précieux indicateurs pour les médecins lors des examens, elles ne doivent être ni bombées, ni en dépression. Le premier point pourrait indiquer une inflammation, le second, une déshydratation. N’hésitez donc surtout pas à consulter si vous constatez l’un ou l’autre cas sur votre enfant.
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