Qu’est-ce que le projet de naissance ?

Belly Je vous ai parlé il y a peu de temps de l’entretion du 4ème mois de grossesse, qui constitue l’occasion de discuter avec la sage-femme ou le gynécologue du projet de naissance. Mais qu’est-ce que ce projet ? Il s’agit de l’expression des souhais de la future maman concernant l’accouchement et de l’accueil de l’enfant. Généralement, il s’agit de projets qui mettent l’accent sur l’accouchement naturel, avec le moins de médicalisation possible : pas d’ocytocine pour le déclenchement du travail, pas d’épisiotomie, pas de péridurale. D’autres techniques de gestion des contractions peuvent être mentionnées : la possibilité de prendre une douche par exemple ou de pouvoir marcher pendant le travail.

Ce projet n’a pas valeur légale ; il s’agit juste d’une sorte de contrat moral avec l’équipe de la maternité où vous aller accoucher. A condition que la maternité en question dispose du personnel suffisant pour une prise en charge personnalisée.

Mais ce qui compte avant tout, à mon avis, c’est la relation de confiance que la future maman arrive à tisser avec la sage-femme ou le gynécologue-obstétricien.

Car on peut penser que le projet de naissance ne serait pas nécessaire si les professionnels de la périnatalité n’utiliseraient les moyens d’accouchement médicalisé (épisiotomie, déclenchement, forceps, césarienne) que pour les cas où ceux-ci sont absolument nécessaires.

Pour ma part, je sais que l’équipe médicale a fait de son mieux pour éviter cette médicalisation lors de l’accouchement de mon 2nd enfant – alors que je n’avais pas fait de projet de naissance.

Pour en savoir plus : Lire les articles du site de Sophie Gamelin-Lavois et son livre sur ce sujet.

Voir aussi le site de l’Alliance Francophone pour l’Accouchement Respecté.

Photo : Flickr.

(2 commentaires)

  1. Connaître à l’avance l’équipe de la maternité et lui faire confiance est certes positif, mais n’est pas toujours possible : dans mon cas, plusieurs équipes se sont succédées à mes côtés (plus de 30 heures se sont écoulées entre mon admission à la maternité et la naissance, et j’ai séjourné en pré-natal, en chambre de pré-travail, en salle de travail pour finir en urgence au bloc : à chaque fois, de nouveaux interlocuteurs apparaissent). Toutes les personnes qui se sont occupées de moi avaient lu le projet de naissance que nous avions rédigé et ont fait de leur mieux pour le respecter. Je ne suis pas sûre que j’aurai pu le répéter oralement x fois en quelques heures. Le projet de naissance facilite donc la communication.
    Quant à son contenu, le notre mentionnait certes le désir d’un accouchement le moins médicalisé possible, mais pas seulement. Ce texte peut être l’occasion de préciser la place que l’on souhaite donner au père durant cet événement. Il peut aussi servir de pense-bête : vous avez emporté un miroir pour voir la progression du bébé quand ses premiers cheveux pointent mais vous avez peur d’oublier de demander le fameux miroir au bon moment, si le personnel qui vous accompagne l’a lu quelque part il peut vous le rappeler. Enfin, il peut aussi préciser vos souhaits pour le cas où l’accouchement se déroule pas comme prévu : par exemple, dans la maternité où j’ai accouché, la maman ne peut pas avoir son bébé en salle de réveil (soit 2 à 4 h) en cas de césarienne, alors j’avais précisé dans mon projet que si jamais une césarienne devait être pratiquée, je voulais que le bébé reste avec mon mari, qu’on me fasse passer une photo de lui (j’avais prévu l’appareil photo numérique et le cadre numérique), qu’on ne lui donne rien au biberon etc.

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