Il fait beau, il fait chaud, donc il est temps de penser à franchir une grande étape : celle du passage à la « propreté ». Ce terme est un peu inapproprié pour désigner le fait que Bébé passe des couches au pot.
En France, les magazines parentaux comportent chaque année, à la même période (mai-juin), le même dossier : comment gérer ce fameux passage. Les magazines Parents et Enfant s’y sont déjà mis, lors de leurs dernier numéro !
Car on a pris l’habitude de conseiller aux parents d’attendre les beaux jours pour installer le petit sur le pot : la tenue plus légère permet d’agir plus vite ; puis, les accidents sont moins dramatiques à 30° qu’à 4°. En plus, le froid n’aide pas Bébé à retenir ses envies pressantes.
Mais on a pris aussi une autre habitude, qui est un peu plus fâcheuse : nombreux sont les enfants qui arrivent au 3ème anniversaire avec des couches. Et c’est généralement l’été précédant l’entrée à l’école que les parents se pressent de franchir le fameux cap, car Bébé doit être propre pour être accepté à l’école !
Pour les parents, moi en premier, c’est sans doute plus pratique de prolonger l’état du bébé-en-couche. On a tant de choses à gérer que faire le guet en permanence pour éviter les accidents est souvent reporté à plus tard. Dommage, car Bébé est capable d’être propre dès ses 15-18 mois et pour lui c’est bien plus pratique de pouvoir gambader sans la grosse couche, qui en plus n’est pas très adaptée pour sa peau fragile, contrairement à la culotte en coton.
L’apprentissage de la propreté est aussi une nouvelle étape dans l’acquisition de l’autonomie. Bébé sera fier de réussir ce « défi » !
Je suis pour ma part contente que mon mari et l’assistante maternelle de ma fille ait insisté pour lancer l’opération « propreté » avant qu’elle ait fêté ses 2 ans !
Petite remarque sur les couches : les couches lavables, en tissu, n’irrite pas les fesses, même si elles sont grosses aussi. C’est moins cher à la longue que les jetables, mais c’est un peu plus de boulot. Perso, j’utilise un peu des deux, et ma fille (11 mois) n’a eu jusqu’ici qu’un seul érythème, à cause des antibiotiques.
Bref, c’est un truc à découvrir. Et pour la propreté, il y a en général chez les mêmes revendeurs des « culottes d’apprentissage » en coton, avec une partie imperméable cousue dedans, qui limite les dégâts en cas d’accident…
Merci pour votre commentaire. Personnellement, je trouve que les culottes d’apprentissage, qu’elles soient jetables ou lavables, restent de couches, et Bébé comprend qu’il peut les utiliser comme les autres.
Je connais des gens qui ont eu ce genre de (mauvaise) expérience.
Il semble que, pour passer à la propreté, rien ne vaut la culotte/ le slip, pour bien signifier la différence à Bébé.
Mais quand vous tenterez l’expérience, je serai ravie de connaître votre avis et vos astuces !